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Boespflug, François; Załuska, Yolanta: Le Prologue de l'Évangile selon saint Jean dans l'art médiéval (IX-XII siecle): L'image comme "commentaire"
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20620#0026
3. Codex d’Uta, Munich, BSB, Clm 13601, f. 89v; XIe s. (cliche de la BSB)
Jean). Un autre exemple, du XIIIe siecle cette fois,
provient d’une Bibie anglaise conservee a Paris62,
avec encore une Ascension pour Jean (f. 4l3v). L’ico-
nographie des quatre mysteres du Christ lies aux
quatre evangelistes se perpetue pendant le Moyen
Age. On la rencontre encore dans une Bibie cister-
cienne de 1238—1241 conservee a Darmstadt, Hes-
L'auteur voit dans cette iconographie 1’influence de Rupert de
Deutz et souligne ses rapports avec 1’annee liturgiąue scandee
par ces quatre mysteres du Christ (p. 103), pour Mc.
62 Paris, BNF, ms lat. 15, f. 380 (Nativite dans 1’initiale de
Mt), f. 392 (lion, symbole de Mc et de la Resurrection, soufflant
sur son petit), f. 400 (Crucifhdon pour Lc); Fr. Avril et P.
sische Landes- und Hochschulbibliothek, ms. 824,
vol. III, f. 142, avec, pour Jean, 1’Ascension63. On peut
enfin citer, pour la fin du Moyen Age, la superbe
enluminure d’un manuscrit allemand du XVe siecle,
Romę, Bibl. Casanatense, ms 1404, f. 29v, ou les
quatre mysteres du Christ et les quatre evangelistes
sont accompagnes de prophetes et munis d’abon-
Stirnemann, Manuscrits enlumines d’origine insulaire, VIIe—XXe
s. , Paris, 1987, n° 114 ; N. Morgan, Early Gothic Manu-scripts,
t. 2, Londres, 1988, n° 105.
63 Hamburger, op. cit., p. 85 et fig. 7 (sur la banderole
tenue par 1’Aigle, on lit: lohannes volitat).
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Jean). Un autre exemple, du XIIIe siecle cette fois,
provient d’une Bibie anglaise conservee a Paris62,
avec encore une Ascension pour Jean (f. 4l3v). L’ico-
nographie des quatre mysteres du Christ lies aux
quatre evangelistes se perpetue pendant le Moyen
Age. On la rencontre encore dans une Bibie cister-
cienne de 1238—1241 conservee a Darmstadt, Hes-
L'auteur voit dans cette iconographie 1’influence de Rupert de
Deutz et souligne ses rapports avec 1’annee liturgiąue scandee
par ces quatre mysteres du Christ (p. 103), pour Mc.
62 Paris, BNF, ms lat. 15, f. 380 (Nativite dans 1’initiale de
Mt), f. 392 (lion, symbole de Mc et de la Resurrection, soufflant
sur son petit), f. 400 (Crucifhdon pour Lc); Fr. Avril et P.
sische Landes- und Hochschulbibliothek, ms. 824,
vol. III, f. 142, avec, pour Jean, 1’Ascension63. On peut
enfin citer, pour la fin du Moyen Age, la superbe
enluminure d’un manuscrit allemand du XVe siecle,
Romę, Bibl. Casanatense, ms 1404, f. 29v, ou les
quatre mysteres du Christ et les quatre evangelistes
sont accompagnes de prophetes et munis d’abon-
Stirnemann, Manuscrits enlumines d’origine insulaire, VIIe—XXe
s. , Paris, 1987, n° 114 ; N. Morgan, Early Gothic Manu-scripts,
t. 2, Londres, 1988, n° 105.
63 Hamburger, op. cit., p. 85 et fig. 7 (sur la banderole
tenue par 1’Aigle, on lit: lohannes volitat).
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