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https://doi.org/10.11588/diglit.18686#0036
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Indépendamment que vous avez dû, en travaillant, comparer vos tons les uns aux autres
pour les copier justes, arrivés à la fin vous devez encore, par un examen scrupuleux,
comparer les lumières de toutes les parties de votre dessin entre elles ; teinter celles qui
vous paraissent moins vives; comparer ensemble vos reflets ; teinter aussi ceux qui sont
trop clairs, et, enfin, faire des comparaisons de vos demi-teintes avec vos reflets, pour
corriger ce qui nuirait à l'harmonie (i4) de votre dessin.
Pour ia manière de conduire le crayon, on doit d'abord le frotter doucement en le
conduisant par des lignes parallèles très rapprochées pour les premières teintes , observant
d'unir ensuite les tons que l'on a faits en mettant un peu de noir sur les taches blanches
que quelquefois on forme en n'appuyant pas assez également ; ou bien en touchant avec-
un peu de mie de pain, que l'on forme en boulettes entre ses doigts, sur les endroits trop
noirs. On doit éviter ce moyen le plus possible, car la mie de pain donne un gras au
papier qui empêche le crayon de marquer.
Pour donner plus de ton, on recommence en croisant les coups de crayon obliquement
et non pas carrément. Chaque fois que l'on passe sur un endroit pour le rendre plus noir,
on doit changer le sens des coups de crayon : c'est ce qui cause les lozanges que vous re-
marquerez dans les ombres de vos modèles.
Etudiez-vous donc à copier la planche XV, dont les Figures vous offrent séparément
toutes les formes que l'on trouve à copier.
La planche XVI ensuite vous donnera l'exemple de la manière de conduire un dessin
compliqué. Elle contient deux grappes de raisin : la première est le modèle , la seconde
est la copie commencée à tous les degrés.
La partie n° 1 , qui est celle que l'on ombre la dernière, n'est qu'au trait; la partie 5
et la partie 2 n'ont reçu que les premières hachures; la partie 5 et la partie 6 en ont
reçu déjà en deux et trois sens; la partie /j. et la partie 7 sont achevées et sont celles par
lesquelles on a dû commencer à ombrer.
Après vous être ainsi exercés sur ces deux modèles, tant à les comprendre qu'à les
copier, vous essayerez de faire les divers modèles ombrés que je vous ai déjà envoyés , en
appliquant les principes que je viens de vous donner.
Adieu, mes chers enfants; je ne saurais trop vous recommander h; travail et la per-
sévérance.
(i4) Accord que les parties d'un dessin doivent avoir.
Indépendamment que vous avez dû, en travaillant, comparer vos tons les uns aux autres
pour les copier justes, arrivés à la fin vous devez encore, par un examen scrupuleux,
comparer les lumières de toutes les parties de votre dessin entre elles ; teinter celles qui
vous paraissent moins vives; comparer ensemble vos reflets ; teinter aussi ceux qui sont
trop clairs, et, enfin, faire des comparaisons de vos demi-teintes avec vos reflets, pour
corriger ce qui nuirait à l'harmonie (i4) de votre dessin.
Pour ia manière de conduire le crayon, on doit d'abord le frotter doucement en le
conduisant par des lignes parallèles très rapprochées pour les premières teintes , observant
d'unir ensuite les tons que l'on a faits en mettant un peu de noir sur les taches blanches
que quelquefois on forme en n'appuyant pas assez également ; ou bien en touchant avec-
un peu de mie de pain, que l'on forme en boulettes entre ses doigts, sur les endroits trop
noirs. On doit éviter ce moyen le plus possible, car la mie de pain donne un gras au
papier qui empêche le crayon de marquer.
Pour donner plus de ton, on recommence en croisant les coups de crayon obliquement
et non pas carrément. Chaque fois que l'on passe sur un endroit pour le rendre plus noir,
on doit changer le sens des coups de crayon : c'est ce qui cause les lozanges que vous re-
marquerez dans les ombres de vos modèles.
Etudiez-vous donc à copier la planche XV, dont les Figures vous offrent séparément
toutes les formes que l'on trouve à copier.
La planche XVI ensuite vous donnera l'exemple de la manière de conduire un dessin
compliqué. Elle contient deux grappes de raisin : la première est le modèle , la seconde
est la copie commencée à tous les degrés.
La partie n° 1 , qui est celle que l'on ombre la dernière, n'est qu'au trait; la partie 5
et la partie 2 n'ont reçu que les premières hachures; la partie 5 et la partie 6 en ont
reçu déjà en deux et trois sens; la partie /j. et la partie 7 sont achevées et sont celles par
lesquelles on a dû commencer à ombrer.
Après vous être ainsi exercés sur ces deux modèles, tant à les comprendre qu'à les
copier, vous essayerez de faire les divers modèles ombrés que je vous ai déjà envoyés , en
appliquant les principes que je viens de vous donner.
Adieu, mes chers enfants; je ne saurais trop vous recommander h; travail et la per-
sévérance.
(i4) Accord que les parties d'un dessin doivent avoir.