LE MUSÉE DES ANTIQUES A VIENNE.
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les salles des palais, nous dirions presque dans les salons, le bas-relief
prit un caractère à la fois familier et pittoresque : les deux œuvres
que nous signalons sont des paysages de genre, ciselés plutôt que
sculptés en marbre. Le sentiment de la nature dont ils témoignent
‘TÈTE DE GREC ALEXANDRIN.
(Musée impérial de Vienne.)
s’explique aussi par les conditions de l’existence à Alexandrie, ville
de luxe et d’activité fiévreuse, où l’amour de la campagne, le goût de
la solitude champêtre s’épanouissaient par une sorte de réaction.
Quant aux traits qui distinguent ces bas-reliefs de ceux du ve et du
ive siècle : multiplicité des plans, saillie inégale des figures, repré-
sentation des accidents du paysage et des formes du monde végétal,
ils se retrouvent dans l’art romain, qui les a transmis à la Renais-
sance, mais avec la tendance fâcheuse, de plus en plus accusée, de
VII. — 3e PÉRIODE. 60
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les salles des palais, nous dirions presque dans les salons, le bas-relief
prit un caractère à la fois familier et pittoresque : les deux œuvres
que nous signalons sont des paysages de genre, ciselés plutôt que
sculptés en marbre. Le sentiment de la nature dont ils témoignent
‘TÈTE DE GREC ALEXANDRIN.
(Musée impérial de Vienne.)
s’explique aussi par les conditions de l’existence à Alexandrie, ville
de luxe et d’activité fiévreuse, où l’amour de la campagne, le goût de
la solitude champêtre s’épanouissaient par une sorte de réaction.
Quant aux traits qui distinguent ces bas-reliefs de ceux du ve et du
ive siècle : multiplicité des plans, saillie inégale des figures, repré-
sentation des accidents du paysage et des formes du monde végétal,
ils se retrouvent dans l’art romain, qui les a transmis à la Renais-
sance, mais avec la tendance fâcheuse, de plus en plus accusée, de
VII. — 3e PÉRIODE. 60