EUGÈNE MÜNTZ
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rer que sur la foi d’une bienveillance, d’une aversion pour la polé-
mique, d’une modération de jugement, et d’une sympathie de
compréhension, qui certainement ne signifiaient rien de pareil.
L’attachement de Müntz à d’anciennes convictions n’avait pas dimi-
nué dans ses dernières années. Livres ou articles ne contiennent pas
un texte où se puisse remarquer rien de pareil, et si l’on allègue des
entretiens, j’en sais que je pourrais publier, et qui signifient tout le
contraire.
Les travaux de bibliographie, d’iconographie et de muséographie
n’ont pas été non plus des moindres dans cette carrière. Les Histo-
riens et les Critiques de Raphaël, les Etudes sur h Histoire de V Art et de
h Iconographie chrétienne, la Bibliothèque du Vatican au x\e siècle,
contribution à l’histoire de l’Humanisme, les Collections des Médicis
au xve siècle, sont le principal seulement de ce bagage, duquel relève
pareillement la direction des Archives des Arts, et le beau volume
de Pétrarque écrit en collaboration avec le prince d’Essling, et paru
l’année dernière, dernier en date des grands ouvrages de Müntz.
La Gazette des Beaux-Arts, qui perd en lui un collaborateur illustre,
ne peut manquer de joindre à cette courte revue celle des articles
qu’il publia chez elle. Les voici, depuis le premier, que j’ai signalé
déjà, tous également précieux à des titres divers :
Holbein d’après ses derniers historiens, à propos du livre de Hoff-
mann : Holbein and seine Zcit (1869); Exposition internatio-
nale de Munich (1869); L’Enseignement clés arts industriels dans
l'Allemagne clu Sud (1870) ; Les Monuments d’art détruits et Strasbourg
(1872); Les Expositions de Londres (1872); La Tapisserie à Rome
au x\e siècle [1874); Une nouvelle biographie d’Albert Durer (1874) ; La
Renaissance et la Cour des Papes (1877-1878) ; U?ie nouvelle biographie
d'Holbein, à propos du livre de P. Mantz (1879); Les Architectes de
Saint-Pierre de Rome, d’après des documents nouveaux (1879); Ra-
phaël et Michel-Ange, à propos du livre de Springer (1879); Les
Maisons de Raphaël à Rome (1880) ; Raphaël archéologue et historien
cTart (1880); Michel-Ange et Raphaël et la Cour de i?ome(1882); L'Or-
fèvrerie romaine de la Renaissance (1883); La Tapisserie en Angleterre
(1884); Jacopo Bel Uni (1881); Dessins de la jeunesse de Raphaël
(1885); Les Tombeaux des Papes en France (1887); Le Musée de
l’École des Beaux-Arts (1889-1890) ; Andrea Verrocchio et le Tombeau
de Frctncesca Tornabuoni (1891); Rembrandt et Vart italien (1892);
La Propagande de la Renaissance en Orient durant le xve siècle
(1892-1895); U Enseignement des Beaux-Arts en France : le Siècle clc
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rer que sur la foi d’une bienveillance, d’une aversion pour la polé-
mique, d’une modération de jugement, et d’une sympathie de
compréhension, qui certainement ne signifiaient rien de pareil.
L’attachement de Müntz à d’anciennes convictions n’avait pas dimi-
nué dans ses dernières années. Livres ou articles ne contiennent pas
un texte où se puisse remarquer rien de pareil, et si l’on allègue des
entretiens, j’en sais que je pourrais publier, et qui signifient tout le
contraire.
Les travaux de bibliographie, d’iconographie et de muséographie
n’ont pas été non plus des moindres dans cette carrière. Les Histo-
riens et les Critiques de Raphaël, les Etudes sur h Histoire de V Art et de
h Iconographie chrétienne, la Bibliothèque du Vatican au x\e siècle,
contribution à l’histoire de l’Humanisme, les Collections des Médicis
au xve siècle, sont le principal seulement de ce bagage, duquel relève
pareillement la direction des Archives des Arts, et le beau volume
de Pétrarque écrit en collaboration avec le prince d’Essling, et paru
l’année dernière, dernier en date des grands ouvrages de Müntz.
La Gazette des Beaux-Arts, qui perd en lui un collaborateur illustre,
ne peut manquer de joindre à cette courte revue celle des articles
qu’il publia chez elle. Les voici, depuis le premier, que j’ai signalé
déjà, tous également précieux à des titres divers :
Holbein d’après ses derniers historiens, à propos du livre de Hoff-
mann : Holbein and seine Zcit (1869); Exposition internatio-
nale de Munich (1869); L’Enseignement clés arts industriels dans
l'Allemagne clu Sud (1870) ; Les Monuments d’art détruits et Strasbourg
(1872); Les Expositions de Londres (1872); La Tapisserie à Rome
au x\e siècle [1874); Une nouvelle biographie d’Albert Durer (1874) ; La
Renaissance et la Cour des Papes (1877-1878) ; U?ie nouvelle biographie
d'Holbein, à propos du livre de P. Mantz (1879); Les Architectes de
Saint-Pierre de Rome, d’après des documents nouveaux (1879); Ra-
phaël et Michel-Ange, à propos du livre de Springer (1879); Les
Maisons de Raphaël à Rome (1880) ; Raphaël archéologue et historien
cTart (1880); Michel-Ange et Raphaël et la Cour de i?ome(1882); L'Or-
fèvrerie romaine de la Renaissance (1883); La Tapisserie en Angleterre
(1884); Jacopo Bel Uni (1881); Dessins de la jeunesse de Raphaël
(1885); Les Tombeaux des Papes en France (1887); Le Musée de
l’École des Beaux-Arts (1889-1890) ; Andrea Verrocchio et le Tombeau
de Frctncesca Tornabuoni (1891); Rembrandt et Vart italien (1892);
La Propagande de la Renaissance en Orient durant le xve siècle
(1892-1895); U Enseignement des Beaux-Arts en France : le Siècle clc