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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Ce sont là des acquisitions sur les « fonds courants », destinées
compléter les séries, indispensables au développement d’un musée
considéré, comme il doit
être, comme un centre
d’enseignement de l’his-
toire de l’art.
Acquises aussi sur les
« fonds courants », comme
tous les monuments dont
il vient d’être sommaire-
ment parlé, les statues de
Sainte Anne, Saint Pierre
et Sainte Suzanne. J’ai
raconté1, au moment de
leur entrée au Louvre,
dans quelles conditions
elles avaient été retrou-
vées à Chantelle (Allier),
et comment Anne de
Beaujeu, retirée après sa
régence dans ce château
où elle devait attendre la
mort, l’avait fait agrandir
et embellir en Ire les an-
nées 1500 et 1514. Un
texte de Michel Colombe
permet de supposer que
ces belles statues sortirent
de l’atelier que Jean de
Chartres, « tailleur d’y-
maiges de Madame de
Bourbon », dirigeait en
1511. La Sainte Anne et
le Saint Pierre appartien-
nent, à n’en pas douter,
à cette école de Touraine,
SAINTE ANNE ET LA VIERGE
ÉCOLE FRANÇAISE, COMMENCEMENT DU XVIe SIÈCLE
(Musée du Louvre.) 1- Fondation Eugène Piot,
Monuments et Mémoires, pu-
bliés par l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, 1er fascicule du
tome VI.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Ce sont là des acquisitions sur les « fonds courants », destinées
compléter les séries, indispensables au développement d’un musée
considéré, comme il doit
être, comme un centre
d’enseignement de l’his-
toire de l’art.
Acquises aussi sur les
« fonds courants », comme
tous les monuments dont
il vient d’être sommaire-
ment parlé, les statues de
Sainte Anne, Saint Pierre
et Sainte Suzanne. J’ai
raconté1, au moment de
leur entrée au Louvre,
dans quelles conditions
elles avaient été retrou-
vées à Chantelle (Allier),
et comment Anne de
Beaujeu, retirée après sa
régence dans ce château
où elle devait attendre la
mort, l’avait fait agrandir
et embellir en Ire les an-
nées 1500 et 1514. Un
texte de Michel Colombe
permet de supposer que
ces belles statues sortirent
de l’atelier que Jean de
Chartres, « tailleur d’y-
maiges de Madame de
Bourbon », dirigeait en
1511. La Sainte Anne et
le Saint Pierre appartien-
nent, à n’en pas douter,
à cette école de Touraine,
SAINTE ANNE ET LA VIERGE
ÉCOLE FRANÇAISE, COMMENCEMENT DU XVIe SIÈCLE
(Musée du Louvre.) 1- Fondation Eugène Piot,
Monuments et Mémoires, pu-
bliés par l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, 1er fascicule du
tome VI.