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https://doi.org/10.11588/diglit.9066#0230
LES CARICATURES CONTRE LOUIS XVIII, CHARLES X, ETC. 197
sacrilège. Par contre, voici une ancienne connaissance qui revient sur l'eau,
qui prolitc des « glorieuses » pour se présenter sous une incarnation nou-
velle, Maycux, qui s ecric : « On est bossu, ça se peut, mais on n'est pas calo-
tin, n... de D... »
« Dans nos glorieuses journées, » disent ses historiens, « M. Mayeux fut
un des premiers au combat, il ne ménagea ni soin, ni peine, tout y passa ;
JJi2p£vit.6 / ci «oUde> cm -peste tsmteJ-re cfé;])
Pig. lOo. — Vignette de « l'Histoire de M. Maycux, » feuille populaire de 1831.
d'abord son argent, ensuite il fit pleuvoir son ménage sur la tête des sbires
du cagotisme et de la tyrannie. Oui, tout y sauta, jusqu'au bidet de cette
bonne Mm° Mayeux, ce cher bidet qui lui servait depuis 92 ! Elle le pleura
pendant six mois. La gloire qu'il s'acquit dans nos mémorables trois jours
lui mérita le surnom de M. Mayeux le brave bossu. » Et maintenant, empoi-
gné par Traviès, Mayeux va devenir grand homme.
Le dernier coup do patte au régime tombé fut donné par Decamps qui,
dans la planche : Vue intérieure d'une baraque, représenta tous les accessoires
antédiluviens laissés à leur place par les membres de l'ancienne assemblée.
Sur la tribune delà présidence, l'éloquence des sacs d'écus, et partout, sur
les banquettes, des mâchoires de mastodontes, des choux, des bûches, des
perruques, des momies, dos grelots, des cruches. Ce genre d'allégories,
fort goûté, amena la publication de nombreuses planches populaires,
intitulées : Cabinet de curiosités, cabinet d'antiquités, soldes d'objets
sacrilège. Par contre, voici une ancienne connaissance qui revient sur l'eau,
qui prolitc des « glorieuses » pour se présenter sous une incarnation nou-
velle, Maycux, qui s ecric : « On est bossu, ça se peut, mais on n'est pas calo-
tin, n... de D... »
« Dans nos glorieuses journées, » disent ses historiens, « M. Mayeux fut
un des premiers au combat, il ne ménagea ni soin, ni peine, tout y passa ;
JJi2p£vit.6 / ci «oUde> cm -peste tsmteJ-re cfé;])
Pig. lOo. — Vignette de « l'Histoire de M. Maycux, » feuille populaire de 1831.
d'abord son argent, ensuite il fit pleuvoir son ménage sur la tête des sbires
du cagotisme et de la tyrannie. Oui, tout y sauta, jusqu'au bidet de cette
bonne Mm° Mayeux, ce cher bidet qui lui servait depuis 92 ! Elle le pleura
pendant six mois. La gloire qu'il s'acquit dans nos mémorables trois jours
lui mérita le surnom de M. Mayeux le brave bossu. » Et maintenant, empoi-
gné par Traviès, Mayeux va devenir grand homme.
Le dernier coup do patte au régime tombé fut donné par Decamps qui,
dans la planche : Vue intérieure d'une baraque, représenta tous les accessoires
antédiluviens laissés à leur place par les membres de l'ancienne assemblée.
Sur la tribune delà présidence, l'éloquence des sacs d'écus, et partout, sur
les banquettes, des mâchoires de mastodontes, des choux, des bûches, des
perruques, des momies, dos grelots, des cruches. Ce genre d'allégories,
fort goûté, amena la publication de nombreuses planches populaires,
intitulées : Cabinet de curiosités, cabinet d'antiquités, soldes d'objets