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Grand-Carteret, John
Les moeurs et la caricature en France — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.9066#0479

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LA CARICATURE PENDANT LA GUERRE ET LA COMMUNE

443

L'effroi, la crainte, l'accu-
mulation des haines et des
vengeances personnelles sont,
alors, les sentiments prédo-
minants que note, en fidèle
observateur, le crayon des
caricaturistes. Une certaine
pointe de comique se dégage
quand môme de ces horreurs,
en présence de l'attitude hé-
bétée que prennent les bons
bourgeois lorsque, rentrant
chez eux, ils ne trouvent plus
que ruines, boutiques fer-
mées, — un véritable silence
de nécropole. Tel qui avait
encore vu un étage à son
immeuble après le départ des
Prussiens, maintenant ne
trouve plus trace d'aucune
construction ; un autre, en-
chanté du bon ordre qui règne
partout, ne tarde pas à s'aper-
cevoir qu'il a été victime d'un
chapardage complet effectué
dans toutes les règles de l'art.
Il Et la conclusion de ces dévas-
"'jsÏÏy dations, de ces ruines lamen-
tables, les dessinateurs sont
unanimes à la formuler :
Fallait pas voter oui, ou :
C'est pas pour cela que j'ai
voté oui.

Commune, Prussiens, im-
pôts nouveaux établis à la
suite de la guerre, — impôt sur
le café, impôt sur le pétrole,
impôt sur le sel, impôt sur

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Fig. 290. — Encadrement de Robida dans la Vie Parisienne, (^septembre 1871.)
 
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