CHAPITRE III
SÉPULTURES CHRÉTIENNES
Los chrétiens d'Afrique ont creusé des catacombes, comme
ceux de Rome, de Naples, de Sicile. On n'en connaît encore
que deux ou trois 1 ; ce qui s'explique aisément : ces cimetières
souterrains, dont les entrées sont obstruées, ne peuvent guère
être découverts que par hasard.
En Algérie, une catacombe a été signalée près de Khenchela,
au djebel Djaffa2. On a constaté en cet endroit l'existence
d'une galerie circulaire, dans laquelle d'autres galeries viennent
déboucher. Ces couloirs sont taillés dans un tuf assez friable ;
leurs parois présentent des loculi superposés, que ferment des
briques séchées au soleil3.
Sous l'une des basiliques de Kherbet Bou Addoufen, se trouve,,
dit-on, une longue galerie, où il y a aussi des loculi, clos par
des briques4.
Mais, tandis qu'à Rome les chrétiens de l'époque des persé-
cutions n'ont guère enterré leurs morts que dans des catacombes »■
1. La plus importante est celle de Sallakta, en Tunisie.
2. Vars, Recueil de Constantine, XXXII, 1898, p. 362-370.
3. On n'a vu dans cet hypogée aucune inscription chrétienne, ni aucun mo-
nogramme du Christ ; mais les dispositions en sont assez caractéristiques,
pour qu'on y reconnaisse une catacombe creusée par des chrétiens.
4. Voir plus haut, p. 183-4.
SÉPULTURES CHRÉTIENNES
Los chrétiens d'Afrique ont creusé des catacombes, comme
ceux de Rome, de Naples, de Sicile. On n'en connaît encore
que deux ou trois 1 ; ce qui s'explique aisément : ces cimetières
souterrains, dont les entrées sont obstruées, ne peuvent guère
être découverts que par hasard.
En Algérie, une catacombe a été signalée près de Khenchela,
au djebel Djaffa2. On a constaté en cet endroit l'existence
d'une galerie circulaire, dans laquelle d'autres galeries viennent
déboucher. Ces couloirs sont taillés dans un tuf assez friable ;
leurs parois présentent des loculi superposés, que ferment des
briques séchées au soleil3.
Sous l'une des basiliques de Kherbet Bou Addoufen, se trouve,,
dit-on, une longue galerie, où il y a aussi des loculi, clos par
des briques4.
Mais, tandis qu'à Rome les chrétiens de l'époque des persé-
cutions n'ont guère enterré leurs morts que dans des catacombes »■
1. La plus importante est celle de Sallakta, en Tunisie.
2. Vars, Recueil de Constantine, XXXII, 1898, p. 362-370.
3. On n'a vu dans cet hypogée aucune inscription chrétienne, ni aucun mo-
nogramme du Christ ; mais les dispositions en sont assez caractéristiques,
pour qu'on y reconnaisse une catacombe creusée par des chrétiens.
4. Voir plus haut, p. 183-4.