HI S Τ Ο I R E
22
„jugeroit leur £rre le plus ndcessaire. Apr£s
„cette courte Oraison les pieux Fosioyeurs
„firent encore un ßalamalee ä leur maniere
„& se retirerent.“
Si St. Jerdtne a compose la Vie de St«
Antoine dans le gotir des Contes des Fees,
il a ectit cel'ie de St. Hilarion dans le goüt
des Poemes de l’Arioste. On y voir per-
petuellement des enchantemens; les Diables
y jouent un role ausii considerable que les
Enchanteurs les plus malins dans le Rolando
Furiofo. Souffrez, Monßeur, que je vous
faße parcourir quelques uns des faits prodi-
gieux attribuds ä St. Hilarion, pour vous
montrer evidemment que les plus grands
Peres de 1’Eglise out inlere quelquefois dans
leurs Ouvrages les Histoires les plus hazar-
dees.
,,Le premier miracle que fit St. Hila-
„rion 13 fut en faveur d’une femme fierile,
„qui vint le prier dans son Desert de lui
„obte-
’3 Mulier quaedam Eleutheropolitana cernens despe&ui
se haben a viro ob sterilitatem .... prima irrunipere
auia est ad Beatum Hilarionera, & nihil tale suspicanti
repente genubus ejus advoluta. . . . Interrogavit (Hila*
larion) causamadventu3 ejus acssetuum; & postquam di-
dicit, levatis oculis, recedere iusiir, eunremque lacrymis.
22
„jugeroit leur £rre le plus ndcessaire. Apr£s
„cette courte Oraison les pieux Fosioyeurs
„firent encore un ßalamalee ä leur maniere
„& se retirerent.“
Si St. Jerdtne a compose la Vie de St«
Antoine dans le gotir des Contes des Fees,
il a ectit cel'ie de St. Hilarion dans le goüt
des Poemes de l’Arioste. On y voir per-
petuellement des enchantemens; les Diables
y jouent un role ausii considerable que les
Enchanteurs les plus malins dans le Rolando
Furiofo. Souffrez, Monßeur, que je vous
faße parcourir quelques uns des faits prodi-
gieux attribuds ä St. Hilarion, pour vous
montrer evidemment que les plus grands
Peres de 1’Eglise out inlere quelquefois dans
leurs Ouvrages les Histoires les plus hazar-
dees.
,,Le premier miracle que fit St. Hila-
„rion 13 fut en faveur d’une femme fierile,
„qui vint le prier dans son Desert de lui
„obte-
’3 Mulier quaedam Eleutheropolitana cernens despe&ui
se haben a viro ob sterilitatem .... prima irrunipere
auia est ad Beatum Hilarionera, & nihil tale suspicanti
repente genubus ejus advoluta. . . . Interrogavit (Hila*
larion) causamadventu3 ejus acssetuum; & postquam di-
dicit, levatis oculis, recedere iusiir, eunremque lacrymis.