Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres (2.1765)

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Ρ L Α Γ Ο Ν,
De tous les Disciples deSocrate, Platon
a et£ celui qui lui a sair Je plus d’honneur.
II eil· peu de Philosophes qui ayent aurant
nierite de louanges, & qui en ayent aurant
tecu. Sr. Jerome nous apprend que plu-
iieurs Payens avoienr cru que Plaron etoit ßls
d’une Vierge & dLApollon; & St. Augustin ss3
a £crit que Laben n’avoit pas heilte a placer
ce Philosophe au dessus de tous Jes Heros,
le plaqant a cote dTlercule, de Romulus*
& des aurres Demi-Dieux du Paganisme.
Sa Philosophie morale eil· beaucoup plus
parfaite que etile de les predeceiseurs. 11 la
com-
C Hieronym. Lib. I. Cap. 26 äoversus Joviniari.
iS St. Augaßiu. (le Civitafe Dei, Lib. II. Cap. ϊ|.
iy Nous avons dej 1 vu quelque chose de ce que
Lafrance dir au iujet de cetfe communaute des femmes.
Achevons de placer ici ce que nous n’avons pu rapor«
ter alors. „Qjim vero intulit rarionem turpiiÜmi hujus
„concilii? Sic inquit civitas concors ent, & amor
„mutuis constrifra vinculis, si omnes omnrutn fuerint &
„mariti & patres, & uxores & liberi; qu® ilta confu-
.,Γιο generis humani est! quo modo setvari potest cari-
„tas ubi nihil eit certum quod amatur? quis vir mulie·
„rem aut mulier virum diliget nisi habitaverint setnper
„una nisi devota mens & Seivata invicem fides indivi*