Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres (2.1765)

2θί

Η I S Τ Ο I R Ε


gances impudiques 7Ρ de ce Philosöphe, je
ne comprends point comment les Grecs onü
pu permettre que les Cyniques formaiFenc
Seöe, & möntrasienr publiquement jusqu’oü
peut aller l’insolence & 1’efsronterie, lors-
qu’elles s’appuyent sür le mepris des gran-
deurs. Qu’on vante rant qu’oii voudra la
sobrier£, le deiintereiTemenr, la bonne foi
de Diog^ne, 80 je le considererai toujours
comme un fanatique, qui, abusant du gönie
qu’il avoir recu, tächoit de rapprocher l’£-
tar des hommes de celui des B£res, autant
que la Nature ä pris Foin de les en 61oigner.

XIV.
Epicure.
Les Anciens qui Fe Font recries conrre
Epicure, & qui lui ont reproche de faire
con-

79 Dicebatjet mulieres commune? eiTe oportere, nup-
tias nihil eiTe arbitratus sed ut quisque cuique persuasii-
set, ita illi coiret. Diog. Laert. Lib. VI. Segm. LXXIII.
sAsys Je scoivcci tivak itL τβΐί γά./Λαι
«νο^ια-ζων αλλά rlv icili»na τη πιιςατη iwtivcci. Diog.
Laert. lib. Vl.Ceg. 73.
Saint Jerome vante beaucoup sa vertu et satempe-
rance. II dit que la fermete avec Jaquelle[il mourut en
est une preuve: Virtutetn ejus et continentiani mors
quoque indicat....’. non tarn mori se ait quam febrem
morte exciudere. Hiercn. advers. Jovi· lib. II.