Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres (2.1765)

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Η I S Τ Ο I R E

je conseillerois aux Catholiques & aux Pro-
testants de ne nourrir pendant six mois
qu’avec de Panis les Ministres, les Jesuites,
les Peres de l’Oratoire, les Benidittins, &c.
A la venreusc conservation de MetrocUs & de
Crates joignez Monfieiir, utydiscours du sage
Chrysippe, qui pretendoit qu’un Philolophe
pouvoit faire en suret£ de conscience, & Ians
blesier la gravid, une douzaine de culbutes
sans culote & ians calecons au milieu Me la
Place pubiique pour une douzaine d’Olives;
& vous conviendrez que c’cil avec raison que
Ciceron a dit qu’il n’eil· aucune idee, quelque
foile & quelque ridicule qu’elle loit, qui ne
puiiTe trouver un Philolophe prec ä en entre-
prendre la defense.
XVII.
Ciceron.
On auroit torr de ranger Ciciron au
nombre de ces Savans, ä qui les choses les
plus extraordinaires paroisient d’abord tres
probables; jamais personne n’a examine plus
mürernenr & plus sagement que lui les
questions douteuses. Outre que la Sefte
des
101 j^Eqüuni eil enim tlieminisse, & nie, qui disseram,
hominem eile, & qui judicetis, ur li probabilia dicuntur,
nihil ultra rcquiratis. Gic, Tusculan. Quxilion. I.ib. I.