DE L’ESPRIT HUMAIN, \6$
„public, dös qu’il Taura enterrö. II meurt
„le lendemain, & ses obseques faites, l’Hdte
„qui n’attendoit pas grande chose de son pla-
„card , ne laisse pas de le faire afficher ä la
„porce d’un Ternple. Quelques mois s’ö-
„coulent (ans ancun succös : enfin un Disci-
„ple de Pythagore , passe, lir cette affiche,
„voit par le iymbole qu’elle eit d’un Confre-
„re ; aussi-tdt il va chez l’Hdte, lui paye tous
„ses frais, & le recompeni’e encore de son
„humanite.,,
Si cette Histoire est veritable, eile fait
honte aux Chrötiens, qui faisant profesiion
d’une Philosophie bien plus epuree, que cette
ombre de Sagesse a laquelle on donnoit ce
nom dans les tems du Paganisme, ne mon-
trent que trop souvent une duretö qui sur-
passe celle des Peuples les plus sauvages.
VII.
ad praeßituum tempus cum jam fponsor ejus duceretur
praesentiam sui secit, eumqne interventu suo liberauit ? //««=■
rum virtus in tantn gloria non haberetur quod alter pro
amico alter etiam pro side mori voluit si siulti putarentur.
Oenique ob keine ipsam virtutem tyrannus his gratiam re·
tulit, utrumque servando, et hominis cvudelijjrmi natura mi-
tata est, quin etiam precatus eße dicitur, ut se tertium in
amicitiam reciperent, non utique tamquam stultos sed tarn,
quam bonos etfapientes viros. La£t. inst. Lib. V. de Justitia
44 Idem ibidem.