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DE L’ESPRIT HUM AIN. 49
forme & ibn arrangement, il eüt consenti
äle voir deiruire dans la suite des tems.
Je ne m’arr&erai pas davanrage ä l’opi-
nion de Platon sür la Formation de l’Univers;
ceque je vous ai dir, dans mes Lettres precd-
dentes, des sentimens de ce Philosophe sür la
nature de Dien, & iur celle des Ames, doit
sufnre pour votre dclaircissement. Je passe
a ses connoiisjuces partkulieres dans la Phy-
iique, & jene r.rainspas que vous nie traitiez
de temerairecn vous dilant d’avance, que si
PI aton für de vous les Anciens le meilleur
Metaphyiicien, & le plus grand Moraliste,
il für atiii) le plusmauvaisPhylicien. Teu-
res les explkations qu’ii donne des Phenomtt-
nes de la Nature ne sont fond^es que sür
la iacilitd 37, que les Elemens onr de le m£-
ler Tun dans l’autre. Ce Philolophe n’ap-
porce

perpetuitatem vestram quamilla quibus, quum gigneba-
mini, eitis colligati. Id. ib. pag. 41.
37 Iraque dum ipsa (elementa) cum se ipsis atque in·*
ter se alia aliis commisceamur, varietate sunt ipsa infi-
nita: qu® tarnen ab illis intelligenda percipiendaque
eit, qui uti decet & consentancum est in natura cogni-
tione versantur. Plat. in Tim<zo. Oper. Tom. III, pag. 97.
Edit. in folio.

Tom. III.

D
 
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