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114 Η I S Τ Ο I R E
gant, quoique difficile; mais que les ma-
tteres abstraites qu'il a traitees sont une
excuse allez legitime. Je ne comprendsdonc
point quelle els cette difference que Mr. Hei-
landes met entre delicat & agreable. Si, par
cette derniere epithete, il entend queLucr^ce
auroit du remplir son Livre d’Episodes ga-
lants, & faire de son Poeme Philosophique
un Livre digne de servir de modele aux
Combervilles & aux Calprenedes, bien des
gens remercieront Lucrcce de s’&re contente
d’^tre delicat, sans etre agrdable.
$. XVIII.
S E N E U E.
Lucrhce n’a pas £te le leul Philosophe, qui
ait illuilrä l’ancienne Italie ; Senique, Pr£-
cepteur deN^ron, lui fit encore plus d’hon-
neur ä mon avis. Ce Philosophe näquit h
Cordoue laus l’Empire d’/mguste; il Put
am£n£
id est , corpus eloquentissi saciant. Elegantes in sua
quisque materia, sed alter humilis, alter dissicilis.
Quintil. de Intfit. Orat. Lib. X. Cap. I.
xo (Philosophi) .... intelligunt Custodem
Reftoremque universi, Aninium ac Spiritum, mundani
hujus Operis Dominum & Arcificem. Senec. Natural.
 
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