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DE L’ESPRIT HUMAIN. 71
„que se contentant 53 d’en faire des Creatu-
„res ä deux jarnbes , il a laissi ä Aristote le
„{bin de les rendre Creatures raisonnables.“
Jebnirai, Monfieur, l’examen des defauts
& des vertus de ce Philosophe Grec par Γ6-
loge qu’il merite, d’avoir condamn^ haute-
ment toutes les chimeres & les bolies que la
Superstition & le Paganisme attribuoient ä la
Divinite. ,, Les additions, dit-il σ4, quel’on
„a feit ä la nature divine sont des Fahles ac-
„commodees ä la portee du People &auxin-
„terits de la Soci£te. C’eit par cette raison
„que l’on a donne aux Dieux non-seulement
„la bgure humaine; mais quelquefois celle
„des BGies»“
§. XII.
Xenophan-e.
Laisibns Anbote, &passbnsä d’autresPhi-
lolophes Platoniciens, qui avoient etabli une
Seite, qui n’a subßste que peu de tems, eu
dgard ä la Pdripateticienne» Xenophanes,
natif
adtnodum antiquis, ac in Fabulee figura Posterioribus
relifta, quod hi Dii sint, universamque naturain divi-
nsm contineant. Cetera veio fabulosa ad Multitudinis
persuasioncra , & ad Legum, ac ejus quod conserat opor-
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