Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
DE L’ESPRIT HUMAI'N. 89
dents, afin de ne pouvoir ötre force de r6ve-
ler les complices. Qnelques-uns ajoutent
qu’il la cracha au vilage du Tyran; d’au-
tres racontent ce fait d u ne mamere tr^s-dis-
ftrente. Ils disent 78 que Zenon apr£s
avoir nomme quelques uns des complices
demanda au Tyran de pouvoir lui parier
ä l’oreille, & qu’il la lui rnordit, & s’y at-
tacha si fortement, qu’on ne put lui faire
lächer prise qu’en lui donnant de grands
coups d’aiguillon. Si ces dernieres circon-
stances sont veritables, elles ne font gu£re
d’honneur a Zenon. Un Philosophe qu’on
eft obligd de traiter comme un Dogue d’An-
gleterre, & ä qui il faut piquer les feiles,
pour l’obliger ä ouvrir la bouche, est un
Sage d’une especebien singuliere. Austicrois
je que ce fait est un Conte; je pense menie
que celui de ΓAmputation de la langue n’est
gu^re plus certain , quoiqu’il soit rapporte
par
το ii' αχ. «viiw tvi μ άττιζεντ^η, ταυ-
τον Αξίς-ογειτονι τα τυξοεννοχ/τανω Deindecum
de quibusdatn dixiiTet, quidquam sibi ad aurem loqui
veile, eam mordicus apprehensani non ante dimiiit quam
stiinulis soderetur, idem agens quod Ariilogiton Ty-
rannicida. Dioden. Lib. IX. Num. a6.

F 5
 
Annotationen