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Η l S Τ Ο I R Ε

„philosophes, dit Laffance, aucun d’eux n"a
„connu la verkable nature de l’ame, savoir
„qu’elle ne meurt pas, parce que les hom-
„mes ne peuvent avoir nne iuste idee de la
„nature de l’ame sans la revelation.“
St. Thomas est encore plus precis sür
cette question. „II a ete necessaire, dit ■ il,
„que l’eiprit humain fut eleve par la foi ä la
„connoissance de plusieurs choses, qui sont
„trop elevees pour qu’elles puilsent hre com-

vous voycz une riebe Äpompeuse demeure, encore que
vous ne sachiez qui cn est le Maitre, si ne direz-vous
pas qu’elle soit faire pour des Rats; Λ cette _divine
stru&ure que nous voyons du Palais celeste, n’avons-
nous pas ä croire, que ce soit le Logis de quelque
Maitre, plus grand que nous ne sommes? Le plus haut
est-il pas toujours le plus digne? & nous sommes pla-
ees au plus bas. Rien sans Arne & sans Raison ne ,peut
produire un Animal capable de Raison: le Mondenous
produit; il a donc Ame & Raison. Cbaquc part de
nous est moins que nous : nous sommes part du Monde;;
^e Monde est donc fourni de sageße& de raison, &plus
abondamment que nous ne sommes. C’elt belle chose
que d’avoir un grand Gouvernement; le Gouverne-
ment du Monde appartient donc ä quelque heureuseNa-
ture. Les Astres ne nous font point de nuisance: ils
sont donc pleins de bonte. Nous avons besoin de nou-
nture, auili ont donc les Dieux, & se paistent des va-
peurs de<p bas. Les Biens mondains ne sont pas biens
 
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