DOI Heft:
II. Theil: Quellen zur Geschichte der kaiserlichen Haussammlungen und der Kunstbestrebungen des Allerdurchlauchtigsten Erzhauses
DOI Artikel:Zimerman, Heinrich: Inventare, Acten und Regesten aus der Schatzkammer des Allerhöchsten Kaiserhauses, [2]
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.5778#0500
IV
Schatzkammer des Allerhöchsten Kaiserhauses.
dans ma preccdente de mander a votre majeste, qu'outre
les roys que j'ay deja nomme, le roy Etienne Second
doit encore etre enterre ycy. L'endroit ou l'on a trouve
le tombeau, est au milieu de la place de la forteresse.
Comme depuis la demolition de l'eglise l'on at bati tout
a l'entour, il est sur que l'eglise etoit au milieu de la
place, sans quoy en creusant les differents batiments
l'on auroit rencontre infailliblement quelques uns de
ces caveaux. Une autre preuve encore forte que l'eglise
etoit sur cette place est, qu'a une toise de profondeur
l'on n'at trouve en creusant le puits que des materiaux
de l'ancienne eglise. Ainsi je ne doute nullement que,
si votre majeste" l'ordonne, l'on decouvrirat sans beau-
coup de peine les tombeaux des roys, dont il est fait
mention dans la chronique, comme devant etre enterres
ycy, et j'espere que votre majeste aurat la consolation
de faire sous son regne glorieux la decouverte du Corps
du sainct roy Ladisias, qui at ete tentee inutilement
depuis plusieurs siecles; Ten est une bien grande pour
moy, si mes conjectures se trouvent vrayes, d'avoir ete
asses heureux de pouvoir envoyer les vestiges de la
prcmiere Marie roy a votre sacree majeste, la seconde
Marie aussi roy. Je m'imagine etre d'autant plus fonde
a croire que le tombeau est de Marie, qui etoit le der-
nier des roys de la maison d'Anjou qui ont regne dans
ce pays, que, comme votre majeste l'aurat vü, la cou-
ronne est chargee de fleurs de lys, armes des cette
maison. L'agraffe que j'ay envoye aussi la poste
precedente, me confirme encore que le tombeau est ce-
luy d'une femme. Je me prosterne en toute humilite a
ses augustes pieds et suis avec un respect et une sou-
mission sans bornes votre sacree majeste imperialle et
royalle son tres humble, tres fidele et tres soubmis sub-
ject C. M. de Ville. — Grand Varadin le 17 juillet 1755.
-9 9
Eigenhändig geschriebenes Orig. Pap., Schat^kammeract
Nr- 5<- — Hie;u macht de France auf einem beiliegenden Halb-
bogenfolgende Bemerkungen:
^CCU de sa majeste" Pimperatrice-reioe le 25 julliet 1755 scavoir
5 fleur de Iis d'argent dore"e, garnis des mauvais rubis. emeraudes
et de quelque perles consomme'e, qui a tout servis a une couronne
ancienne, un globe surmonte d'une croix rompu en deux d'argent
doriS et une espece de boucle d'or appres quoy pend un dragon avec
des elles d or masif et cmaile, peze environ 12 ducas.
Le 27 du dit mois sa majeste' la reine m'a encore envove" une
suditte fleur de Iis avec la relation cy jointe du general du Ville
du Orand Varasdin en date du 17 julliet 1755.
Le i3 aoust i755 sa majeste- la reine m'a encore envoyez un
paquet avec un reste morceaux de l'abit du feu roy ou reine
d Ongrie presque tout consomme; mais on peut connoitre que c'etoil
un brocard de soye avec de l'or friste. Cela etoit accompagne d'un
lolie dessm d un bon Ingenieur de la place du dit Grand Varasdin
pour connoitre ou avoit ete l'eglise ou avoit ete" le tombeau.
Ce broulliont n'est qu'en attandant que j'aye une relation plus
verifie comme monsieur le general du Vil a fait espece par sa
relation.
Ferner auf einem kleinen Zettel ebenfalls von de France's
Hand die Bemerkung:
J'ay trouve": Dagobert I. n'a qu'une boulle sans croix dans la
main et ensuitte tout les rois n'en on point; mais a l'etablissemcnt
de Louis d'Anjou, roy de Jerusalem, il a un globe a la main gauche
surmonte" d'une croix et a la droitte un ceptre termine d'une fleur
de Iis, ce qui me fait croyre que c'est Andre II le Jerosolemitain,
fil de Bela III., an i2o5, ne se pensoit'il point etre la couronne que
le pape luv envoyat, s'il y luy en a envoyez une, comme quelque
auteur le disent.
Endlich auf einem Umschlagbogen von dem Schatzmeister
Q. Leitner die Bemerkung: »Die in der Relation erwähnte Krone
und der Reichsapfel wurden mir in restaurirtem Zustande über-
geben. Wann und auf welchen Befehl diese nicht sehr gelungene
Reslaurirung vorgenommen wurde, ist mir nicht bekannt. Wien,
am 16. Marx 1871. Q. Leitner.«
12619 ij55 Oclober 11, Wien.
Die Jesuiten Joseph Khell und Erasmus Froelich
stellen folgendes Zeugniss aus:
Etsi catalogus manu scriptus subinde ab excellen-
tissimo comite Josepho Kevenhüllero, supremo came-
rario sacrae caesareae regiaeque maiestatis, propria
manu signatus ante editionem cimelii Austriaci
hoc anno factam bis adeurate cum numis
ipsis collatus fuerit, quia tarnen perillustri
domino Philippo de Schouppe, thesaurario,
incessit suspicio, ne forsan syllabus primae
parti editi operis adiectus mendis typogra-
phicis infectus esset, illo urgente dictus cata-
logus tertiae severae censurae subiectus fuit
numisque singillatim inspectis et numeratis,
sicut deprehensum fuit, manu scriptum ad
omnes apices seu numerum seu metallum
seu modulum numorum quod adtinet summa
fide consentire, ita notatum est typis editum
syllabum viginti circiter locis sphalmata typo-
graphica habere, ut adeo numismata ad hunc
annum et diem iuxta manuscriptum exigi
debeant. Id quod integerrima fide testamur.
Viennae n. octobris 1755.
Orig. Pap. mit den eigenhändigen Unterschriften
der Aussteller, Beilage fa Schat^kammeract Ar. 10.
12620 (Nach i755 Octoberu).
Der Oberstkämmerer Johann Joseph
Graf Khevenhüller ertheilt durch seine eigen-
händige Unterschrift die amtliche Bedeckung
über folgenden Vortrag:
Seine kais. königl. maj. haben den 4. jun-
nii 1755 vier bielder, zwei von Coreggio und
zwei von Spranger aus der kais. königl. weid-
lichen schazeammer abzunehmen und andere
Schatzkammer des Allerhöchsten Kaiserhauses.
dans ma preccdente de mander a votre majeste, qu'outre
les roys que j'ay deja nomme, le roy Etienne Second
doit encore etre enterre ycy. L'endroit ou l'on a trouve
le tombeau, est au milieu de la place de la forteresse.
Comme depuis la demolition de l'eglise l'on at bati tout
a l'entour, il est sur que l'eglise etoit au milieu de la
place, sans quoy en creusant les differents batiments
l'on auroit rencontre infailliblement quelques uns de
ces caveaux. Une autre preuve encore forte que l'eglise
etoit sur cette place est, qu'a une toise de profondeur
l'on n'at trouve en creusant le puits que des materiaux
de l'ancienne eglise. Ainsi je ne doute nullement que,
si votre majeste" l'ordonne, l'on decouvrirat sans beau-
coup de peine les tombeaux des roys, dont il est fait
mention dans la chronique, comme devant etre enterres
ycy, et j'espere que votre majeste aurat la consolation
de faire sous son regne glorieux la decouverte du Corps
du sainct roy Ladisias, qui at ete tentee inutilement
depuis plusieurs siecles; Ten est une bien grande pour
moy, si mes conjectures se trouvent vrayes, d'avoir ete
asses heureux de pouvoir envoyer les vestiges de la
prcmiere Marie roy a votre sacree majeste, la seconde
Marie aussi roy. Je m'imagine etre d'autant plus fonde
a croire que le tombeau est de Marie, qui etoit le der-
nier des roys de la maison d'Anjou qui ont regne dans
ce pays, que, comme votre majeste l'aurat vü, la cou-
ronne est chargee de fleurs de lys, armes des cette
maison. L'agraffe que j'ay envoye aussi la poste
precedente, me confirme encore que le tombeau est ce-
luy d'une femme. Je me prosterne en toute humilite a
ses augustes pieds et suis avec un respect et une sou-
mission sans bornes votre sacree majeste imperialle et
royalle son tres humble, tres fidele et tres soubmis sub-
ject C. M. de Ville. — Grand Varadin le 17 juillet 1755.
-9 9
Eigenhändig geschriebenes Orig. Pap., Schat^kammeract
Nr- 5<- — Hie;u macht de France auf einem beiliegenden Halb-
bogenfolgende Bemerkungen:
^CCU de sa majeste" Pimperatrice-reioe le 25 julliet 1755 scavoir
5 fleur de Iis d'argent dore"e, garnis des mauvais rubis. emeraudes
et de quelque perles consomme'e, qui a tout servis a une couronne
ancienne, un globe surmonte d'une croix rompu en deux d'argent
doriS et une espece de boucle d'or appres quoy pend un dragon avec
des elles d or masif et cmaile, peze environ 12 ducas.
Le 27 du dit mois sa majeste' la reine m'a encore envove" une
suditte fleur de Iis avec la relation cy jointe du general du Ville
du Orand Varasdin en date du 17 julliet 1755.
Le i3 aoust i755 sa majeste- la reine m'a encore envoyez un
paquet avec un reste morceaux de l'abit du feu roy ou reine
d Ongrie presque tout consomme; mais on peut connoitre que c'etoil
un brocard de soye avec de l'or friste. Cela etoit accompagne d'un
lolie dessm d un bon Ingenieur de la place du dit Grand Varasdin
pour connoitre ou avoit ete l'eglise ou avoit ete" le tombeau.
Ce broulliont n'est qu'en attandant que j'aye une relation plus
verifie comme monsieur le general du Vil a fait espece par sa
relation.
Ferner auf einem kleinen Zettel ebenfalls von de France's
Hand die Bemerkung:
J'ay trouve": Dagobert I. n'a qu'une boulle sans croix dans la
main et ensuitte tout les rois n'en on point; mais a l'etablissemcnt
de Louis d'Anjou, roy de Jerusalem, il a un globe a la main gauche
surmonte" d'une croix et a la droitte un ceptre termine d'une fleur
de Iis, ce qui me fait croyre que c'est Andre II le Jerosolemitain,
fil de Bela III., an i2o5, ne se pensoit'il point etre la couronne que
le pape luv envoyat, s'il y luy en a envoyez une, comme quelque
auteur le disent.
Endlich auf einem Umschlagbogen von dem Schatzmeister
Q. Leitner die Bemerkung: »Die in der Relation erwähnte Krone
und der Reichsapfel wurden mir in restaurirtem Zustande über-
geben. Wann und auf welchen Befehl diese nicht sehr gelungene
Reslaurirung vorgenommen wurde, ist mir nicht bekannt. Wien,
am 16. Marx 1871. Q. Leitner.«
12619 ij55 Oclober 11, Wien.
Die Jesuiten Joseph Khell und Erasmus Froelich
stellen folgendes Zeugniss aus:
Etsi catalogus manu scriptus subinde ab excellen-
tissimo comite Josepho Kevenhüllero, supremo came-
rario sacrae caesareae regiaeque maiestatis, propria
manu signatus ante editionem cimelii Austriaci
hoc anno factam bis adeurate cum numis
ipsis collatus fuerit, quia tarnen perillustri
domino Philippo de Schouppe, thesaurario,
incessit suspicio, ne forsan syllabus primae
parti editi operis adiectus mendis typogra-
phicis infectus esset, illo urgente dictus cata-
logus tertiae severae censurae subiectus fuit
numisque singillatim inspectis et numeratis,
sicut deprehensum fuit, manu scriptum ad
omnes apices seu numerum seu metallum
seu modulum numorum quod adtinet summa
fide consentire, ita notatum est typis editum
syllabum viginti circiter locis sphalmata typo-
graphica habere, ut adeo numismata ad hunc
annum et diem iuxta manuscriptum exigi
debeant. Id quod integerrima fide testamur.
Viennae n. octobris 1755.
Orig. Pap. mit den eigenhändigen Unterschriften
der Aussteller, Beilage fa Schat^kammeract Ar. 10.
12620 (Nach i755 Octoberu).
Der Oberstkämmerer Johann Joseph
Graf Khevenhüller ertheilt durch seine eigen-
händige Unterschrift die amtliche Bedeckung
über folgenden Vortrag:
Seine kais. königl. maj. haben den 4. jun-
nii 1755 vier bielder, zwei von Coreggio und
zwei von Spranger aus der kais. königl. weid-
lichen schazeammer abzunehmen und andere