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Heinrich Zimmermann.
noch halb kindlichen Gesichtszüge weit besser als für Marianne, die um fast vier Jahre älter, früh ent-
wickelt und damals schon mehr als drei Jahre verheiratet war. Daß eine Ähnlichkeit zwischen beiden
besteht, die Justi in diesem Falle irreführte, kann — ganz abgesehen von dem durch ihn so glänzend
dargestellten Kostüm, das mit Perücke, Schminke und Guardainfante, dem unförmlichen, tonnenarti-
gen Reifrock, jede Individualität verwischte, — bei der nahen Blutsverwandtschaft nicht wunderneh-
men. Marianna und Maria Theresia waren ja Geschwisterkinder. Zudem geriet diese in ihrem Äußern
weit mehr dem blonden Vater als der brünetten bourbonischen Mutter nach. Dies ist durch die er-
wähnten Memoiren der Madame de Motteville ausdrücklich bezeugt. Was ihr Bruder in dem schon
angeführten Briefe vom 21. Oktober 165g über die äußere Erscheinung der Infantin mitteilt und was
Madame de Motteville dann auch ihrerseits bestätigt, ist für die Feststellung der Identität der Wiener
Bilder zu wichtig, als daß es nicht hier vollinhaltlich
Platz finden sollte.
Der Abbe schreibt: «La Reine na que vingt-
quatre ans, et l'Infante environ vingt. Elle est coeffee
de la maniere dont on la depeint; et le Guard-Infante
est encore plus grand qu'on ne le figure ... eile a les
yeux bleus, pas trop grands, mais fort brillans et fort
agreables, et ils paroissent pleins de joie. Elle a le
front grand, et comme sa coeffure le decouvre fort, cela
lui fait paroitre le visage un peu plus long qu'il ne
paroitroit Sans doute, si eile avoit quelques cheveux
abatus. Son nez est assez beau, etpoint trop gros. Elle
a la bouche belle, et fort vermeille: eile a le teint par-
faitement beau; eile est fort blanche, eile a les joues
grosses par enbas, et met du rouge, mais pas tant que
le reste des Dames. Ses cheveux sont d'un blond ad-
mirablement beau; mais ceux qu'elle avoit ce jour-lä
etoient postijos, renoüez avec quantite de Rubans. Elle
n'estpas grande; mais, eileparoit assez bienfaite dans
sa taille.» 1
Fig. 17. Velazquez, Bildnis Philipps IV. Madame de Motteville hatte erst am 3. Juni 1660
Wien, kais. Gemäldegalerie, Nr. 607. anläßlich der Vermählungsfeierlichkeiten in Fontara-
bie Gelegenheit, die Prinzessin zu sehen. Sie gibt von
ihrem Aussehen folgende Schilderung: «L'Infante-Reine etoit petite, mais bienfaite: eile nous fit admirer
en eile la plus eclatante blancheur que Von puisse avoir, et toute sa personne de mime. Ses yeux bleus
nous parurent beaux: ils nous charmerent par leur douceur, et leur brillant. Nous celebrames la beaute
de sa bouche, et de ses levres un peu grosses et vermeilles. Le tour de son visage etoit long, mais etant
rond par en bas, il nous plut; et les joues un peu grosses mais belles eurent leur part de nos louanges.
Ses cheveux etoient d'un blond argente, qui convenoit entierement aux belles couleurs de son visage. A
dire le vrai, avec une taille plus grande, et de plus belles dents, eile meritoit d'etre mise au rang des plus
belles Personnes d'Europe; et je trouvai qu'elle ressembloit beaucoup au Portrait que mon Frere nous en
avoit dejä fait. Sa gorge nous parut bienfaite, et assez grasse; mais son Habit etoit horrible . .. L'In-
fiante-Reine etoit coiffee en large lejour de son Mariage. Son Habit etoit blanc, et d'une assez laide Etoffe,
en Broderie de Tale, car l'Argent etoit defifendu en Espagne. Elle avoit des Pierreries enchassees dans
beaucoup d'or. Ses beaux Cheveux etoient cachez sous une maniere de Bonnet blanc, au tour de sa tete,
qui etoit plus propre ä la deffigurer, qu'ä lui donner de l'ornement; mais, malgre son Habit, nous apper-
cumes sa beaute .. . Ses propres Cheveux ne se voioient point: eile en avoit de faux, qu'ils appellent
1 a. a. 0., p. 49.
Heinrich Zimmermann.
noch halb kindlichen Gesichtszüge weit besser als für Marianne, die um fast vier Jahre älter, früh ent-
wickelt und damals schon mehr als drei Jahre verheiratet war. Daß eine Ähnlichkeit zwischen beiden
besteht, die Justi in diesem Falle irreführte, kann — ganz abgesehen von dem durch ihn so glänzend
dargestellten Kostüm, das mit Perücke, Schminke und Guardainfante, dem unförmlichen, tonnenarti-
gen Reifrock, jede Individualität verwischte, — bei der nahen Blutsverwandtschaft nicht wunderneh-
men. Marianna und Maria Theresia waren ja Geschwisterkinder. Zudem geriet diese in ihrem Äußern
weit mehr dem blonden Vater als der brünetten bourbonischen Mutter nach. Dies ist durch die er-
wähnten Memoiren der Madame de Motteville ausdrücklich bezeugt. Was ihr Bruder in dem schon
angeführten Briefe vom 21. Oktober 165g über die äußere Erscheinung der Infantin mitteilt und was
Madame de Motteville dann auch ihrerseits bestätigt, ist für die Feststellung der Identität der Wiener
Bilder zu wichtig, als daß es nicht hier vollinhaltlich
Platz finden sollte.
Der Abbe schreibt: «La Reine na que vingt-
quatre ans, et l'Infante environ vingt. Elle est coeffee
de la maniere dont on la depeint; et le Guard-Infante
est encore plus grand qu'on ne le figure ... eile a les
yeux bleus, pas trop grands, mais fort brillans et fort
agreables, et ils paroissent pleins de joie. Elle a le
front grand, et comme sa coeffure le decouvre fort, cela
lui fait paroitre le visage un peu plus long qu'il ne
paroitroit Sans doute, si eile avoit quelques cheveux
abatus. Son nez est assez beau, etpoint trop gros. Elle
a la bouche belle, et fort vermeille: eile a le teint par-
faitement beau; eile est fort blanche, eile a les joues
grosses par enbas, et met du rouge, mais pas tant que
le reste des Dames. Ses cheveux sont d'un blond ad-
mirablement beau; mais ceux qu'elle avoit ce jour-lä
etoient postijos, renoüez avec quantite de Rubans. Elle
n'estpas grande; mais, eileparoit assez bienfaite dans
sa taille.» 1
Fig. 17. Velazquez, Bildnis Philipps IV. Madame de Motteville hatte erst am 3. Juni 1660
Wien, kais. Gemäldegalerie, Nr. 607. anläßlich der Vermählungsfeierlichkeiten in Fontara-
bie Gelegenheit, die Prinzessin zu sehen. Sie gibt von
ihrem Aussehen folgende Schilderung: «L'Infante-Reine etoit petite, mais bienfaite: eile nous fit admirer
en eile la plus eclatante blancheur que Von puisse avoir, et toute sa personne de mime. Ses yeux bleus
nous parurent beaux: ils nous charmerent par leur douceur, et leur brillant. Nous celebrames la beaute
de sa bouche, et de ses levres un peu grosses et vermeilles. Le tour de son visage etoit long, mais etant
rond par en bas, il nous plut; et les joues un peu grosses mais belles eurent leur part de nos louanges.
Ses cheveux etoient d'un blond argente, qui convenoit entierement aux belles couleurs de son visage. A
dire le vrai, avec une taille plus grande, et de plus belles dents, eile meritoit d'etre mise au rang des plus
belles Personnes d'Europe; et je trouvai qu'elle ressembloit beaucoup au Portrait que mon Frere nous en
avoit dejä fait. Sa gorge nous parut bienfaite, et assez grasse; mais son Habit etoit horrible . .. L'In-
fiante-Reine etoit coiffee en large lejour de son Mariage. Son Habit etoit blanc, et d'une assez laide Etoffe,
en Broderie de Tale, car l'Argent etoit defifendu en Espagne. Elle avoit des Pierreries enchassees dans
beaucoup d'or. Ses beaux Cheveux etoient cachez sous une maniere de Bonnet blanc, au tour de sa tete,
qui etoit plus propre ä la deffigurer, qu'ä lui donner de l'ornement; mais, malgre son Habit, nous apper-
cumes sa beaute .. . Ses propres Cheveux ne se voioient point: eile en avoit de faux, qu'ils appellent
1 a. a. 0., p. 49.