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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 5,1,1: Texte 1): Histoire naturelle — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.4820#0187

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1 8 4 REPTILES. ---- SUPPLÉMENT.

Les platures, dont la queue est comprimée et la tète couverte de plaques;

Les naïas, qui ont la faculté d'élargir en disque la partie du corps la plus voisine
de la tête, qui est elle-même recouverte de grandes plaques ;

Les élaps, qui ne peuvent dilater ainsi leur corps, qui ont de larges plaques sur
la tête, et dont les mâchoires peuvent à peine s'écarter en arrière, doù il résulte
que leur tête est toute d'une venue avec le corps ;

Les vipères ordinaires, qu'on peut, à leur tour, diviser en deux sections.

L'espèce représentée dans cette planche appartient à la division des naïas.

Fig. i. L'ASPIC HAJE
( Viper a haje, Geoffr. ).

L'animal désigné par les anciens sous le nom à'aspic n'est point la couleuvre
vipérine, comme l'avoient pensé quelques naturalistes, mais bien la Vipère haje
décrite par Hasselquist et Forskael. M. Geoffroy-Saint-Hilaire en ayant parlé pré-
cédemment avec détail, nous renvoyons à sa description.

i. /. Individu représenté avec son cou élargi.

i. 2. Tête et cou vus en dessus, ce dernier n'étant pas gonflé.

i. 3. La même partie vue en dessous.

s- iv.

VIPÈRES ET COULEUVRES

( Reptiles. — Supplément, pi. 4 et 5 ).

N'ayant pu nous procurer les dessins originaux ni aucune note sur les animaux
représentés dans ces deux planches, il nous a été impossible de les décrire ou de
déterminer avec exactitude les espèces auxquelles ils appartiennent. On sait que les
caractères qui servent principalement à les distinguer sont basés sur le nombre des
plaques entières et doubles qu'on trouve à la face inférieure de leur corps, et sur
leurs couleurs. Nous avons dû nous arrêter devant des difficultés insurmontables ;
chaque espèce qu'on a crue différente a été distinguée par un numéro particulier, de
sorte qu'il deviendra facile aux naturalistes placés dans des circonstances plus favo-
rables de citer les espèces qu'ils croiront reconnoître.
 
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