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https://doi.org/10.11588/diglit.4726#0015
HÉLIOPOLIS.
EXPLICATION DES PLANCHES.
PLANCHE 26.
1. Plan des Mûmes et de l'Enceinte de la ville.
Détails de l'Obélisque.
, 3 , 4-
Fig. 1. Plan de l'enceinte et des vestiges d'antiquités qui subsistent
près de Mataryeh, sur ïe site de l'ancienne Héliopolis.
Le bloc de pierre siliceuse qui est à l'ouest de l'enceinte,
a paru être à quelques-uns des voyageurs Français le débris
d'un sphinx; mais ïe morceau est trop fruste pour qu'on puisse
prononcer.
Fig, 2. Plan de l'obélisque d'Héliopolis, et élévation sur la face du
sud, marquée a dans ïe plan. II repose sur un grand socle en
grès, d'un seul morceau.
Les hiéroglyphes sont scuïptés en creux; ïe relief, au fond,
est très-ïéger.
Les hiéroglyphes des faces du sud et de ï'est ( a et A,fig. /)
sont tournés dans le même sens, c'est-à-dire, de gauche à droite ;
ceux des deux autres faces sont tournés dans ïe sens opposé.
Depuis ïe sommet jusqu'au point e, les signes sont communs
à toutes ïes faces, et iïs sont bien conservés sur chacune d'elles;
à partir de ce point en descendant, ils sont également communs
aux trois faces a, b, d (fig. r), à l'exception de trois carac-
tères sur la face de l'ouest. (Voyez ï'expïication de là fig. 4.. )
Ils sont, en général, mieux conservés sur celle du nord que
sur celle du midi ; cependant la figure f n'est presque pas vi-
sible sur ïa première.
Depuis le point e jusqu'au bas de ï'obélisque, ïes quatre
faces sont dépolies, et ïes hiéroglyphes un peu détruits.
Sur ïa face de ï'est ( a, fig. /), les caractères entre ïe point e
et la ïégende en forme de scarabée au-dessous sont presque
effacés. Le contour de ïa ïégende est aussi effacé : il en est de
même du signe qui vient immédiatement au-dessous. La partie
supérieure du signe qui représente une main ( le douzième en
remontant) n'est plus visible; il en est de même du septième
signe.
La ïigne horizontale ( ou barre finale ) sur les faces b et d
(fig. 1 ) n'est qu'à im,24 de ïa fondation.
On voit, par ïes lignes des eaux et du terrain, que le niveau
de l'inondation s'est élevé, depuis ïes temps anciens, de 3m>3 3
1 ods 30 environ ] au-dessus du socle de ï'obélisque.
Nota. Les cotes 3n11,3 3 , Jm,^\ et 2m,()6, ont été prises pour fixer la
place des hiéroglyphes ; on ne trouve pas ces mesures exactement dans la
figure gravée au trait, qui a pour objet principal de donner les mesures,
et d'indiquer les points entre lesquels on les a prises.
Fig. 3. Elévation détaillée de la face sud de l'obélisque, marquée a,
fig-7- . ;
a. Cette lettre correspond aux parties de la figure de ï'éper-
vier qui paroissent avoir été entaillées par les Arabes.
b. Ligne qui indique une cassure de l'obélisque sur la face b,
fig' '•
C. Ligne de ïa cassure sur la face d, fig. 1.
Fig. 4. Détail d'une portion de ïa face ouest de l'obélisque (c ,fig. /),
où l'on distingue trois hiéroglyphes différens de ceux qui ornent
les autres côtés : c'est ïa seule différence que présentent les
inscriptions des quatre faces.
Les autres signes inférieurs de ïa face de l'ouest sont presque
effacés; on les a restaurés ici d'après l'analogie. On voit pour-
tant encore la ïigne ou barre finale, qui se trouve, comme dans
la face du sud, à 1 m,4& au-dessus du socle.
ENVIRONS D'HÉLIOPOLIS ET D'ATHRIBIS.
PLANCHE 27.
ê.
1 , 2, 1 j. Fragmens trouvés à Qelyoub,— 3---5>- Plan, Vues
et Détails d'Athribis. — 10... 1 4- Ponts construits sur des
fondations Romaines.
Fig. 1. Vue d'un fragment de tête colossale, trouvé à eî-Khousous,
au nord et non loin des ruines d'Héliopolis ; sa largeur, prise
au front, est d'environ om,jo ou 18 pouces; la hauteur du
fragment est égale : elle devoit avoir, entière, 8 décimètres ;
ce qui suppose la proportion d'une figure de 6 mètres environ.
**ig. 2. Chapiteau en brèche siliceuse, de ïa même espèce que celle
du colosse de Memnon, trouvé au même lieu, auprès d'une
salle de bain. Les côtes ou cannelures sont au nombre de huit ;
ïe travail est très-bon : la présence de ces fragmens de sculp-
ture et d'architecture fait présumer que les ruines d'Héliopolis
doivent s'étendre jusqu'à eï-Khousous.
Fig. 3. Plan général des ruines d'Athribis. Les lettres a à m in-
diquent, la plupart, des stations qui ont servi pour le levé du
plan : elles n'ont pas besoin d'explication. Voici plusieurs des
distances qui ont été mesurées dans la ville ancienne.
Héliopolis. A. vol. V.
Fig.
Fio\
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
La distance h 1 est de 1 o4 mètres ; b d , 183 mètres ; C d ,
84 mètres; d e , 75 mètres ; e 1, 152 mètres; h 111, 84 mètres ;
ni , 250 mètres ; i K , 250 mètres. Le tour des ruines subsis-
tantes est d'environ 2500 mètres.
La largeur des deux grandes rues est de 42 mètres.
Près de Benhâ, il y a de grandes citernes de construction
antique, sur le bord du Nil ; leur plan est elliptique ; les dia-
mètres sont de 3m,o_ et yn\8.
Nota. Les roues à pots marquées ï, m, sont trop grandes pour l'échelle.
4. Vue d'un bâtiment en brique, de forme pyramidale, situe au
milieu des ruines (voyez le phn, fig. ^). La construction est
d'une petite dimension.
y Vue d'une salle antique découverte, bâtie en brique.
6. Plan de ïa même salle.
7,8. Fragmens de vases trouvés dans ïes ruines; le vase fig. 8
paroît avoir servi d'urne ïacrymatoire.
9. Grande digue au nord d'Athribis. La face antérieure a 1 c;m,jo;
la face dans l'ombre, i^m,64-
10. Plan du premier pont de Myt-Kenân, sur une branche du
canal de Filfeï : il est bâti en brique, sur des fondations très-
EXPLICATION DES PLANCHES.
PLANCHE 26.
1. Plan des Mûmes et de l'Enceinte de la ville.
Détails de l'Obélisque.
, 3 , 4-
Fig. 1. Plan de l'enceinte et des vestiges d'antiquités qui subsistent
près de Mataryeh, sur ïe site de l'ancienne Héliopolis.
Le bloc de pierre siliceuse qui est à l'ouest de l'enceinte,
a paru être à quelques-uns des voyageurs Français le débris
d'un sphinx; mais ïe morceau est trop fruste pour qu'on puisse
prononcer.
Fig, 2. Plan de l'obélisque d'Héliopolis, et élévation sur la face du
sud, marquée a dans ïe plan. II repose sur un grand socle en
grès, d'un seul morceau.
Les hiéroglyphes sont scuïptés en creux; ïe relief, au fond,
est très-ïéger.
Les hiéroglyphes des faces du sud et de ï'est ( a et A,fig. /)
sont tournés dans le même sens, c'est-à-dire, de gauche à droite ;
ceux des deux autres faces sont tournés dans ïe sens opposé.
Depuis ïe sommet jusqu'au point e, les signes sont communs
à toutes ïes faces, et iïs sont bien conservés sur chacune d'elles;
à partir de ce point en descendant, ils sont également communs
aux trois faces a, b, d (fig. r), à l'exception de trois carac-
tères sur la face de l'ouest. (Voyez ï'expïication de là fig. 4.. )
Ils sont, en général, mieux conservés sur celle du nord que
sur celle du midi ; cependant la figure f n'est presque pas vi-
sible sur ïa première.
Depuis le point e jusqu'au bas de ï'obélisque, ïes quatre
faces sont dépolies, et ïes hiéroglyphes un peu détruits.
Sur ïa face de ï'est ( a, fig. /), les caractères entre ïe point e
et la ïégende en forme de scarabée au-dessous sont presque
effacés. Le contour de ïa ïégende est aussi effacé : il en est de
même du signe qui vient immédiatement au-dessous. La partie
supérieure du signe qui représente une main ( le douzième en
remontant) n'est plus visible; il en est de même du septième
signe.
La ïigne horizontale ( ou barre finale ) sur les faces b et d
(fig. 1 ) n'est qu'à im,24 de ïa fondation.
On voit, par ïes lignes des eaux et du terrain, que le niveau
de l'inondation s'est élevé, depuis ïes temps anciens, de 3m>3 3
1 ods 30 environ ] au-dessus du socle de ï'obélisque.
Nota. Les cotes 3n11,3 3 , Jm,^\ et 2m,()6, ont été prises pour fixer la
place des hiéroglyphes ; on ne trouve pas ces mesures exactement dans la
figure gravée au trait, qui a pour objet principal de donner les mesures,
et d'indiquer les points entre lesquels on les a prises.
Fig. 3. Elévation détaillée de la face sud de l'obélisque, marquée a,
fig-7- . ;
a. Cette lettre correspond aux parties de la figure de ï'éper-
vier qui paroissent avoir été entaillées par les Arabes.
b. Ligne qui indique une cassure de l'obélisque sur la face b,
fig' '•
C. Ligne de ïa cassure sur la face d, fig. 1.
Fig. 4. Détail d'une portion de ïa face ouest de l'obélisque (c ,fig. /),
où l'on distingue trois hiéroglyphes différens de ceux qui ornent
les autres côtés : c'est ïa seule différence que présentent les
inscriptions des quatre faces.
Les autres signes inférieurs de ïa face de l'ouest sont presque
effacés; on les a restaurés ici d'après l'analogie. On voit pour-
tant encore la ïigne ou barre finale, qui se trouve, comme dans
la face du sud, à 1 m,4& au-dessus du socle.
ENVIRONS D'HÉLIOPOLIS ET D'ATHRIBIS.
PLANCHE 27.
ê.
1 , 2, 1 j. Fragmens trouvés à Qelyoub,— 3---5>- Plan, Vues
et Détails d'Athribis. — 10... 1 4- Ponts construits sur des
fondations Romaines.
Fig. 1. Vue d'un fragment de tête colossale, trouvé à eî-Khousous,
au nord et non loin des ruines d'Héliopolis ; sa largeur, prise
au front, est d'environ om,jo ou 18 pouces; la hauteur du
fragment est égale : elle devoit avoir, entière, 8 décimètres ;
ce qui suppose la proportion d'une figure de 6 mètres environ.
**ig. 2. Chapiteau en brèche siliceuse, de ïa même espèce que celle
du colosse de Memnon, trouvé au même lieu, auprès d'une
salle de bain. Les côtes ou cannelures sont au nombre de huit ;
ïe travail est très-bon : la présence de ces fragmens de sculp-
ture et d'architecture fait présumer que les ruines d'Héliopolis
doivent s'étendre jusqu'à eï-Khousous.
Fig. 3. Plan général des ruines d'Athribis. Les lettres a à m in-
diquent, la plupart, des stations qui ont servi pour le levé du
plan : elles n'ont pas besoin d'explication. Voici plusieurs des
distances qui ont été mesurées dans la ville ancienne.
Héliopolis. A. vol. V.
Fig.
Fio\
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
La distance h 1 est de 1 o4 mètres ; b d , 183 mètres ; C d ,
84 mètres; d e , 75 mètres ; e 1, 152 mètres; h 111, 84 mètres ;
ni , 250 mètres ; i K , 250 mètres. Le tour des ruines subsis-
tantes est d'environ 2500 mètres.
La largeur des deux grandes rues est de 42 mètres.
Près de Benhâ, il y a de grandes citernes de construction
antique, sur le bord du Nil ; leur plan est elliptique ; les dia-
mètres sont de 3m,o_ et yn\8.
Nota. Les roues à pots marquées ï, m, sont trop grandes pour l'échelle.
4. Vue d'un bâtiment en brique, de forme pyramidale, situe au
milieu des ruines (voyez le phn, fig. ^). La construction est
d'une petite dimension.
y Vue d'une salle antique découverte, bâtie en brique.
6. Plan de ïa même salle.
7,8. Fragmens de vases trouvés dans ïes ruines; le vase fig. 8
paroît avoir servi d'urne ïacrymatoire.
9. Grande digue au nord d'Athribis. La face antérieure a 1 c;m,jo;
la face dans l'ombre, i^m,64-
10. Plan du premier pont de Myt-Kenân, sur une branche du
canal de Filfeï : il est bâti en brique, sur des fondations très-