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IBIS

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\'° 1 (femelle). Longueur du tarse, 80 milL Du culmon au bout du bec 140 mill.
N° 2 (femelle). Longueur du tarse, 105 mill. Du culmon au bout du bec, 188 mill.
N° 3 (jeune). Longueur du tarse. 94 mill. Du culmen au bout du bec, 150 mill.
N° 4 (mâle). Longueur du tarse, 90 mill. Du culmen au bout du bec. 161 mill.

Déplus M. le professeur Jàgerskiôld a eu la grande obligeance de relever pour nous, sur
les ibis modernes conservés à Upsala, les mensurations suivantes :

Muséum d'Upsala. — N° 1 (femelle) du Nil Blanc. Longueur du tarse 89 mill. Du culmen
au bout du bec, 135 mill.

N° 2 (femelle) du Nil Blanc. Longueur du tarse S!) mill. Du culmen au bout du bec.
148 mill.

X" 3 (jeune) de Port-Natal. Longueur du tarse 96 mill. Du culmen au bout du bec.
184 mill.

Trois spécimens modernes adultes à.'Ibis œthiopiea, de la collection du Muséum de Lyon,
ont les dimensions suivantes :

N° 1 du Nil Blanc. Longueur du tarse, 98 mill. Long, du doigt médian avec ongle,
88 mill. Du culmen au boul du bec, 150 mill.

N° 2 de Nubie. Longueur du tarse, 95 mill. Long, du doigt médian avec ongle.
88 mill. Du culmen au bout du bec, 168 mill.

V 3 de Nubie. Longueur du tarse, 95 mill. Long, du doigt médian avec ongle,
87 mill. Du culmen au bout du bec. 155 mill.

D'après ces diverses observations, l'ibis momifié aune taille sensiblement plus forte que
l'ibis blanc qui vit de nos jours dans le sud de la Nubie et sur les bords du Haut Nil, au-
dessus de Khartoum. Pour celui-ci, la longueur des tarses varie, suivant Shelley, Sharpe1 et
les observations précédentes, de 80 à 105 millimètres, alors qu'elle atteint de 96 à 12 1 milli-
mètres chez le premier. Il ne s'agit point pourtant de formes différentes, car nous avons pu
recueillir, dans plusieurs momies, des rémiges blanches terminées par la tache noire caracté-
ristique de l'ibis éthiopien actuel, (l'est donc toujours la même espèce, mais, dans la suite
des siècles, elle a probablement subi des modifications anatomiques notables. Cette dimi-
nution des membres postérieurs, chez un animal dont la domestication n'est pas certaine,
est chose importante à signaler. Il est à désirer qu'elle soit confirmée par de nouvelles et
nombreuses observations. Quelle peut en être la cause ? Il est difficile de l'indiquer d'une
manière positive.

Peut-être le plus grand développement des membres postérieurs chez l'ibis ancien était—il
dû à l'existence particulière de cet oiseau dans l'Egypte pharaonique. D'après les récits des
historiens, l'ibis vivait alors respecté de tous les habitants. Confiant dans la sécurité complète
d°nt il jouissait, ils s'avançait, se multipliait jusque dans les villes, se nourrissant sur le bord
des canaux et peut-être de quelques lacs disparus depuis. L'ibis s'était peu à peu habitué à
cette vie au point de rester en Égypte, paraît-il, dans un état de demi-domesticilé. Chez cet

1 Shelley, Birds of Egypt, p. 271, London, 1872. — Sharpe, Cat. of the Brit. Mus., vol. XXVI, p. 6,
 
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