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Maspero, Gaston
Études de mythologie et d'archéologie égyptiennes (Band 7) — Paris, 1913

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https://doi.org/10.11588/diglit.12131#0050
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36

bas—relief égyptien

est vêtue de même, mais on ne voit plus que la fin de son
nom Ijjjjl. • .....[m\ÎjT khrôou ..... [la juste] de voix;

Ki.

5° la dernière femme s'appelait (,

Le second registre nous montre à gauche un homme
r ^ P J , l'administrateur de place Ousirou, et
sa femme qui l'aime Noubou-tiou, o rsri^ (,

assis sur un même siège et flairant chacun un énorme lotus :
sous l'homme un gros vase à parfums ^, sous la femme un
miroir dans son étui avec la poignée pour prendre l'étui.

Devant eux, l'ensemble des offrandes *—■ est

amoncelé sur le guéridon et tout autour, quartiers de
viandes, volailles, pains, gâteaux, liqueurs, parfums, lé-
gumes, fruits. Entre les dédicataires et le monceau d'objets,

un tout petit personnage présente l'oie du sacrifice

, Si marouf Roudou-Saounît. C'est le nom du

chef de la procession figuré à l'autre ligne, et on rétablira
sans difficulté la légende mutilée qui accompagne ce per-

sonnage v& , Son fils qui l'aime, Roudou-Sa-

ounît. Par suite, il devient évident que le dédicataire du pre-
mier registre est identique à celui du second, et l'on restituera

r a -,i d J> r-.~\

la légende qui l'accompagnait en [J^JJ ' <==> [l'ad-
ministrateur de place Ousi]rou.

Les détails du costume et surtout la présence du miroir
nous prouvent que le monument est de la XIIe dynastie, ou
peut-être de la XIe, et qu'il provient de la Haute Égypte ;
je ne serais pas étonné qu'il eût été découvert à Neggadéh
ou dans la région qui s'étend entre cette ville et Thèbes.
C'est le style très fin, un peu sec et un peu gauche des
stèles que j'ai recueillies par là vers 1883-1884, et qui
doivent se trouver actuellement au Musée de Gizéh.
 
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