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Maspero, Gaston
Études de mythologie et d'archéologie égyptiennes (Band 7) — Paris, 1913

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https://doi.org/10.11588/diglit.12131#0157
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LES PAPYRUS AMIIERST

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entier et analysés fort bien. J'ai examiné de fort près le
travail de M. Newberry, et j'y ai remarqué fort peu de
points sur lesquels je ne fusse pas entièrement de l'avis de
l'auteur. Je ferai pourtant une observation, à propos du
rendu en hiéroglyphes des textes hiératiques. M. Newberry,
entraîné par l'exemple de nos confrères berlinois, a trans-
crit certains caractères d'une façon qui ne me paraît pas
convenable à l'âge où les Papyrus furent rédigés. Ainsi, il ;i

interprété directement, par Mj, l'homme tenant un casse-

fête, le déterminatif hiératique que nous traduisons d'ordi-
naire par L—/), le bras armé. Cette transcription, si elle est
admissible pour les textes hiératiques des temps memphites,
devient moins bonne pour ceux de la XIIe dynastie et in-
correcte pour ceux du second empire thébain. Comme M. de
Rougé l'avait dit, en établissant à ses cours le texte du
poème de Pantaouirît, les inscriptions hiéroglyphiques les
plus anciennes donnent en effet Vhomme armé comme dé-
terminatif où l'hiératique a le signe correspondant ; sous la
XIIe dynastie, le signe hiératique de l'homme armé répond,
en hiéroglyphes, de plus en plus rarement à Y homme armé
lui-même, de plus en plus souvent au bras armé ; sous le
second empire thébain, l'homme armé n'apparaît plus que
par exception comme déterminatif dans les hiéroglyphes, et
c'est le bras armé qu'on rencontre dans ce rôle. Si un
Egyptien avait voulu mettre en hiéroglyphes les Papyrus
de la XXe dynastie publiés par M. Newberry, ' il aurait
partout employé le bras armé et non Y homme armé. Je crois
qu'en cette matière, il faut ne pas se montrer plus Egyp-
tien que les Egyptiens, mais agir comme l'usage des textes

ment VII de la première page s'ajuste exactement au fragment I : la
première, la seconde, la troisième ligne du fragment VII se joignent aux
lignes trois, quatre, cinq, du fragment I. Le caractère ro, A, du verbe

A. haï, commencé à la ligne quatre du fragment I, se con-

igne trois du fragment VII, et ainsi de suite.

ra

tinue à la
 
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