234 sur quelques signes hiéroglyphiques
dont il y a quelques exemples de l'époque memphite, le
plus souvent au pluriel.
portant la main à la bouche ^ ne me paraît pas être la
lecture première ; le signe se lisait, dans le sens manger,
oumou, ouamou, dont ounam est la forme avec nasale in-
tercalaire.
c'est-à-dire un vase répandant de l'eau et placé au-dessus de
la tête d'un homme accroupi qui lève les mains, est l'abrégé
d'un groupe qui revient fréquemment dans les scènes de
l'offrande funéraire, et à laquelle deux officiants prennent
part. L'un est accroupi et reçoit sur les mains, pour se les
laver, l'eau tombant du vase que l'autre, debout, tient à deux
mains au-dessus de sa tête. Une cérémonie analogue, re-
présentant le lavage tantôt d'une masse d'argile, tantôt du
seuil d'une porte ou d'une table basse en pierre, a formé,
par abréviation analogue, le groupe qui a la valeur sîtou,
satou ; p. 21, pl. IV, fig. 17.
P. 15, pl. IV, fig. 22. Le signe du chef tenant le bâton
et le fléau et coiffé de deux plumes ou de la double plume,
||, est traduit par M. Griffith, avec doute, feigning (?) king.
J'ai déjà exprimé ailleurs l'opinion, confirmée par des va-
riantes, que le mot figuré ou déterminé par ce signe, {Jl(
atou, iatou, père, et qu'il désignait à l'origine le chef du
clan, celui qui y joue le rôle de père : le mot patriarche
serait une approximation suffisante du premier sens. Le
mot s'applique naturellement au Pharaon, qui est le grand
chef de tous les clans égyptiens, leur patriarche; il forma
le titre le plus élevé peut-être de la royauté égyptienne.
P. 13, pl. IV, fig. 4. La lecture
dont il y a quelques exemples de l'époque memphite, le
plus souvent au pluriel.
portant la main à la bouche ^ ne me paraît pas être la
lecture première ; le signe se lisait, dans le sens manger,
oumou, ouamou, dont ounam est la forme avec nasale in-
tercalaire.
c'est-à-dire un vase répandant de l'eau et placé au-dessus de
la tête d'un homme accroupi qui lève les mains, est l'abrégé
d'un groupe qui revient fréquemment dans les scènes de
l'offrande funéraire, et à laquelle deux officiants prennent
part. L'un est accroupi et reçoit sur les mains, pour se les
laver, l'eau tombant du vase que l'autre, debout, tient à deux
mains au-dessus de sa tête. Une cérémonie analogue, re-
présentant le lavage tantôt d'une masse d'argile, tantôt du
seuil d'une porte ou d'une table basse en pierre, a formé,
par abréviation analogue, le groupe qui a la valeur sîtou,
satou ; p. 21, pl. IV, fig. 17.
P. 15, pl. IV, fig. 22. Le signe du chef tenant le bâton
et le fléau et coiffé de deux plumes ou de la double plume,
||, est traduit par M. Griffith, avec doute, feigning (?) king.
J'ai déjà exprimé ailleurs l'opinion, confirmée par des va-
riantes, que le mot figuré ou déterminé par ce signe, {Jl(
atou, iatou, père, et qu'il désignait à l'origine le chef du
clan, celui qui y joue le rôle de père : le mot patriarche
serait une approximation suffisante du premier sens. Le
mot s'applique naturellement au Pharaon, qui est le grand
chef de tous les clans égyptiens, leur patriarche; il forma
le titre le plus élevé peut-être de la royauté égyptienne.
P. 13, pl. IV, fig. 4. La lecture