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https://doi.org/10.11588/diglit.12131#0270
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SUR QUELQUES DOCUMENTS
qu'ils portassent ou non une empreinte de cachet ou les
restes de caractères incisés. Le résultat de ces instructions
ne se lit pas attendre : dès le milieu de janvier, un morceau
de bouchon d'amphore fut ramassé qui était marqué au nom
de double Rânibou de l'un des Pharaons connus par la
statue n° 1 de notre Musée1. Les fragments se sont multi-
pliés en février et mars, puis la découverte s'est arrêtée :
depuis lors, la fouille ne nous a rien rendu qui rentre dans
cette catégorie d'objets.
Les principaux de ces fragments appartiennent à ces ca-
puchons de terre dont on coiffait les grandes jarres de vin
qu'on employait aux besoins du culte royal. Deux proto-
coles y reviennent sans cesse, dont l'un est celui de Râ-
nibou, tandis que l'autre appartient à ce r=û=.ê|, Hotpou-
sakhmoui, qu'on rencontre à côté de Rânibou sur la statue n° 1
de notre Musée2. Les légendes de Hotpou-sakhmoui sont les
plus complètes et les
plus claires. Elles se
£vS A peuvent traduire ainsi :
I N° 1. « L'Horus Hot-
)) pou-sakhmoui; châ-
» teau du roi des deux
» Egyptes, maître du Nord et du Sud, Hotpou, chef des
» fondeurs3 [de] l'Horus Hotpou-sakhmoui (bis)'1. » — N°2.
1. Grébaut, Le Musée égyptien, t. I, pl. I et p. 1.
2. Grébaut, Le Musée égyptien, t. I, pl. I et p. 1.
3. Le signe , qui représente l'homme nageant, peut être intér-
im
prêté comme rendant l'idée de nager, et celle de fondre le métal, dans
les deux cas ««« Jj ou f"wl^J nouboû. Je pense que l'importance
naturelle aux forgerons et aux ouvriers en métaux Œtudes de Mytho-
logie, t. II, p. 296-313) sous les anciennes dynasties peut nous faire
préférer provisoirement, ici, la traduction primat ou chef des fondeurs
en métaux; cf. p. 243-244 du présent volume.
4. Liore d'entrée, nos 35586-35587.
SUR QUELQUES DOCUMENTS
qu'ils portassent ou non une empreinte de cachet ou les
restes de caractères incisés. Le résultat de ces instructions
ne se lit pas attendre : dès le milieu de janvier, un morceau
de bouchon d'amphore fut ramassé qui était marqué au nom
de double Rânibou de l'un des Pharaons connus par la
statue n° 1 de notre Musée1. Les fragments se sont multi-
pliés en février et mars, puis la découverte s'est arrêtée :
depuis lors, la fouille ne nous a rien rendu qui rentre dans
cette catégorie d'objets.
Les principaux de ces fragments appartiennent à ces ca-
puchons de terre dont on coiffait les grandes jarres de vin
qu'on employait aux besoins du culte royal. Deux proto-
coles y reviennent sans cesse, dont l'un est celui de Râ-
nibou, tandis que l'autre appartient à ce r=û=.ê|, Hotpou-
sakhmoui, qu'on rencontre à côté de Rânibou sur la statue n° 1
de notre Musée2. Les légendes de Hotpou-sakhmoui sont les
plus complètes et les
plus claires. Elles se
£vS A peuvent traduire ainsi :
I N° 1. « L'Horus Hot-
)) pou-sakhmoui; châ-
» teau du roi des deux
» Egyptes, maître du Nord et du Sud, Hotpou, chef des
» fondeurs3 [de] l'Horus Hotpou-sakhmoui (bis)'1. » — N°2.
1. Grébaut, Le Musée égyptien, t. I, pl. I et p. 1.
2. Grébaut, Le Musée égyptien, t. I, pl. I et p. 1.
3. Le signe , qui représente l'homme nageant, peut être intér-
im
prêté comme rendant l'idée de nager, et celle de fondre le métal, dans
les deux cas ««« Jj ou f"wl^J nouboû. Je pense que l'importance
naturelle aux forgerons et aux ouvriers en métaux Œtudes de Mytho-
logie, t. II, p. 296-313) sous les anciennes dynasties peut nous faire
préférer provisoirement, ici, la traduction primat ou chef des fondeurs
en métaux; cf. p. 243-244 du présent volume.
4. Liore d'entrée, nos 35586-35587.