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tière pourrait avoir pour la guerre, mais que, de son temps,
les petits-fils de ces mêmes Grecs ne savaient point encore
tirer parti de la matière elle-même, ou bien que le métal épuré
était encore trop rare pour qu'on se décidât à l'employer gé-
néralement à la fabrication des armes? On préférait le ré-
server pour les choses éminemment utiles et pour lesquelles
ses qualités précieuses le rendaient indispensable.
Résumé final. Preuves de {existence dHomère, ré-
sultant des observations et arguments soumis par
fauteur dans le cours de cet ouvrage.
La dernière pièce qu'on vient de lire complète, je crois ,
aussi heureusement que possible, la série des preuves que
j'avais à produire à l'appui des principales opinions que j'ai
avancées successivement en composant le présent écrit; et il
est bien remarquable que les plus forts arguments que j'ai
fait valoir en faveur de ces opinions, m'ont été fournis, pour
la plupart, par Homère lui-même. Je l'ai démontré plus
haut, je crois, en ce qui regarde la nature du métal que les
Grecs de l'époque héroïque employaient pour la confection
de leurs armes et armures, aussi bien que je viens de le
fai re dans les deux pièces qui précèdent, à l'égard de cette
proposition qui eut pour objet de prouver que le mot
sideros, à l'époque homérique, devait exprimer autre chose
que du fer proprement dit, proposition que mon adversaire
a considérée, peut-être justement, comme hors de toutes
les idées reçues, mais qui, on le voit, n'en était pas moins
33.
tière pourrait avoir pour la guerre, mais que, de son temps,
les petits-fils de ces mêmes Grecs ne savaient point encore
tirer parti de la matière elle-même, ou bien que le métal épuré
était encore trop rare pour qu'on se décidât à l'employer gé-
néralement à la fabrication des armes? On préférait le ré-
server pour les choses éminemment utiles et pour lesquelles
ses qualités précieuses le rendaient indispensable.
Résumé final. Preuves de {existence dHomère, ré-
sultant des observations et arguments soumis par
fauteur dans le cours de cet ouvrage.
La dernière pièce qu'on vient de lire complète, je crois ,
aussi heureusement que possible, la série des preuves que
j'avais à produire à l'appui des principales opinions que j'ai
avancées successivement en composant le présent écrit; et il
est bien remarquable que les plus forts arguments que j'ai
fait valoir en faveur de ces opinions, m'ont été fournis, pour
la plupart, par Homère lui-même. Je l'ai démontré plus
haut, je crois, en ce qui regarde la nature du métal que les
Grecs de l'époque héroïque employaient pour la confection
de leurs armes et armures, aussi bien que je viens de le
fai re dans les deux pièces qui précèdent, à l'égard de cette
proposition qui eut pour objet de prouver que le mot
sideros, à l'époque homérique, devait exprimer autre chose
que du fer proprement dit, proposition que mon adversaire
a considérée, peut-être justement, comme hors de toutes
les idées reçues, mais qui, on le voit, n'en était pas moins
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