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https://doi.org/10.11588/diglit.41251#0063
LE PREMIER TEMPLE DE BEL 55
appartenu au premier temple. Elle entourait vraisemblablement la première cour du
temple consacré en 32 ; à juger par le tronçon retrouvé des fondations et si on admet une
forme carrée, l’enceinte délimitait une surface d’un ha environ, quatre fois moins grande
que la seconde cour. Assise à une faible profondeur, bâtie avec des matériaux de remploi,
cette clôture n’a pas duré longtemps. Le terrassement l’a fait disparaître, en même temps
qu’il découvrait les fondations de la cella en nécessitant la construction du podium 11.
Le mur incurvé n’est pas apparemment en rapport avec la cella ; je pense qu’il faisait
partie du premier sanctuaire, celui même dont la démolition a fourni les fragments retirés
de la fondation T.
Les fragments de ce temple hellénistique ont été publiés par H. Seyrig (sculpture, décor
architectural et deux inscriptions)12, J. Starcky et J. Teixidor (inscriptions)13. Tout ce
matériel remonte nécessairement au Ier siècle a. C. au moins, parce qu’il est antérieur
à la cella, malgré l’avis de J. Cantineau qui voulait dater certaines inscriptions du Ier
siècle p.C. H. Seyrig, en analysant les pièces d’architecture, y a ajouté un certain nombre
11 H. Seyrig, ibidem, p. 280 (différence des niveaux 94 cm).
12 H. Se y r i g, ibidem, p. 282 suiv., Syria 22, 1941, pp. 31-44, cf. Syria 21, 1940, p. 328. Inscriptions :
Syria 20, 1939, pp. 321-323 (AS 30, n° 27-28). Pour la sculpture archaïque en général, cf. H. Seyrig, Note
sur les plus anciennes sculptures palmyréniennes, Berytus 3, 1936, 137 suiv., M. Morehart, Eearly
Sculpture at Palmyra, Berytus 12, 1956/7, p. 53 suiv.
appartenu au premier temple. Elle entourait vraisemblablement la première cour du
temple consacré en 32 ; à juger par le tronçon retrouvé des fondations et si on admet une
forme carrée, l’enceinte délimitait une surface d’un ha environ, quatre fois moins grande
que la seconde cour. Assise à une faible profondeur, bâtie avec des matériaux de remploi,
cette clôture n’a pas duré longtemps. Le terrassement l’a fait disparaître, en même temps
qu’il découvrait les fondations de la cella en nécessitant la construction du podium 11.
Le mur incurvé n’est pas apparemment en rapport avec la cella ; je pense qu’il faisait
partie du premier sanctuaire, celui même dont la démolition a fourni les fragments retirés
de la fondation T.
Les fragments de ce temple hellénistique ont été publiés par H. Seyrig (sculpture, décor
architectural et deux inscriptions)12, J. Starcky et J. Teixidor (inscriptions)13. Tout ce
matériel remonte nécessairement au Ier siècle a. C. au moins, parce qu’il est antérieur
à la cella, malgré l’avis de J. Cantineau qui voulait dater certaines inscriptions du Ier
siècle p.C. H. Seyrig, en analysant les pièces d’architecture, y a ajouté un certain nombre
11 H. Seyrig, ibidem, p. 280 (différence des niveaux 94 cm).
12 H. Se y r i g, ibidem, p. 282 suiv., Syria 22, 1941, pp. 31-44, cf. Syria 21, 1940, p. 328. Inscriptions :
Syria 20, 1939, pp. 321-323 (AS 30, n° 27-28). Pour la sculpture archaïque en général, cf. H. Seyrig, Note
sur les plus anciennes sculptures palmyréniennes, Berytus 3, 1936, 137 suiv., M. Morehart, Eearly
Sculpture at Palmyra, Berytus 12, 1956/7, p. 53 suiv.