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56

LE PREMIER TEMPLE DE BEL

de fragments de provenance inconnue, mais de la même époque. On relève en particulier
les encadrements des niches sculptées, peu profondes, qu’on adossait aux murs de brique
crue ; les cadres contenaient soit des bas-reliefs, soit des icônes en bois ou en bronze.
Le répertoire des motifs indique l’origine orientale, vraisemblablement mésopotamienne 14.
Il s’agit d’un type très caractéristique pour l’art religieux palmyrénien, dont il subsiste
nombre d’exemples retrouvés dans d’autres parties de la ville 15. Il faut imaginer les murs
du sanctuaire tapissés de ces images encadrées. Deux bases à degrés représentant Malakbel
sous ses aspects différents 16 appartenaient certainement à de telles niches. Parmi d’autres
sculptures, H. Seyrig publie quelques fragments d’images cuirassées d’un type parti-
culier 17. Il n’est pas possible de déterminer les divinités auxquelles les reliefs perdus
étaient consacrés, sauf pour les bases de Malakbel.

INSCRIPTIONS PROVENANT DU PREMIER TEMPLE
A côté d’inscriptions trouvées dans le mur T ou sous le dallage et appartenant ainsi
certainement à l’ancien sanctuaire, on relèvera des textes de provenance incertaine ayant
pu appartenir à celui-ci.
Parmi les plus anciens il faut compter deux fragments grecs publiés par H. Seyrig 18 :
1. Syria 20, 1939, pp. 331-332, fig. 10 (= AS III, pp. 53-55).
Διών στρα[—- — —]
την αύτο [— — ■—]
Comme a dit l’éditeur, il n’y a pas grand’chose à tirer de ce fragment. On comparera
cependant le nom propre dywn dans l’inscription archaïque ci-dessous, n° 30 ; le mot
suivant était-il στρατηγός?
2. Syria 20, 1939, pp. 322-332, fig. 11. Trouvé dans le monument à niches.
[—- —- —- βα]σιλέα[-]
[—· -- έπι]φανη κα[! — —- —]
Comme l’autre, ce petit texte appartient par la forme des lettres (oméga, sigma) à
l’époque hellénistique. D’après l’éditeur, le roi mentionné devait être un Arsacide plutôt
qu’un des Séleucides ; parmi ces derniers, le titre d’Epiphane n’était plus employé après
84 a. C.
Les inscriptions suivantes ont été trouvées dans la fondation T :
3. J. Cantineau, Syria 17, 1936, pp. 350-352, n° 25. Liste des membres d’un thiase (et
non inscription funéraire, cf. H. Seyrig, Syria 21, 1940, p. 282, n. 1). Cf. Milik, pp. 303-304,
pl. XII, 2.

13 J. S t a r c k y, IAP; J. T e i x i d o r, Inv. XI; J. Cantineau, Syria 17, 1936, pp. 349-354
(inscriptions du mur T et non du monument à niches, cf. H. Seyrig, Syria 21, 1940, p. 280, n. 1).
14 Syria 21, 1940, p. 329 suiv.
15 Cf. C o 11 a r t, Baalshamin, p. 156 suiv.; J. Wais, StP. 4, 1970, p. 49, fig. 41-42.
16 H. Seyrig, Syria 22, 1941, pp. 39-44, pl. II-III; R. du Mesnil du Buisson, MUSJ 39,
1964, p. 187 suiv., TMP, p. 115 suiv., pl. 115-116.
17 H. Seyrig, Syria 22, 1941, pp. 127-130.
18 H. Seyrig, Syria 20, 1939, pp. 321-323 (AS 30, n° 27-28).
 
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