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Uniwersytet Jagielloński w Krakowie [Hrsg.]
Prace z Historii Sztuki — 14.1977

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Giżyńska-Matecka, Marta: Portret biskupa Andrzeja Zwawiszy Trzebickiego w krużgankach klasztoru oo. franciszkanów w Krakowie
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https://doi.org/10.11588/diglit.26678#0084
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Michał Korybut Wiśniowiecki, et un satin tres semblable se voit sur le bord roule de la chape de
Trzebicki. La faęon de peindre le visage, surtout la ligne des sourcils et du nez qu’on remarąue sur
tous les portraits de Schultz, trouve egalement ses analogies dans le portrait de Trzebicki.

II pourrait sembler que l’inscription placee sur le portrait confirme 1’attribution, mais comme on
l’a dejłi dit, le portrait meme et la signature ont ete considerablement repeints. La signature, comme
il s’ensuit de 1’histoire de sa decouverte, dut etre non seulement illisible a cause d’un mauvais etat de
conservation, mais aussi elface au cours de maladroites tentatives de nettoyage de la toile. Le prenom
Daniel fut moins abime, puisqu’il est legerement repeint, et les traits caracteristique de 1’ecriture
sont bien visibles. La deuxieme partie de la signature, c’est-&-dire le nom, a ete considerablement
repeinte Ł Taide d’une teinture presque noire. On remarque egalement quelques irregularites dans
la signature et les difierences entre ses deux parties. Admettant que le prenom Daniel soit authentique,
remarquons que Tunique artiste qui le portat alors et qui put peindre une telle oeuvre fut Daniel
Schultz. En comparant une des signatures authentiques de Schultz avec la signature conservee sur
le portrait de Trzebicki on voit une assez grande ressemblance de la forme des lettres, surtout de
celles du prenom. Quand on a essaye de reconstruire hypothetiquement la signature, on a constate
que pendant la premiere restauration un dechiffrement errone de celle-ci put avoir lieu, d’autant
plus qu’en cherchant le nom d’une teneur pareille on se limita uniquement aux archives de Cracovie,
ou Ton ne trouva qu’un seul Daniel, Frecher. Trzebicki rencontra sans doute Schultz lors de l’execu-
tion de sa fonction du regent de la chancellerie royale. Si notre portrait etait reellement fait dans
1’atelier de Schultz, il put gtre peint a Varsovie en 1664. Trzebicki y aliait alors souvent pour regler
Taffaire de Lubomirski, et on peut meme supposer qu’il y passa une grande partie de Tannee; Schultz
sejournait probablement en meme temps dans la capitale.

Ainsi donc aussi bien Tanalyse formelle que les donnees historiques permettent de constater,
que le portrait de Trzebicki n’est pas Toeuvre de Daniel Frecher, peintre cracovien peu connu, mais
celle de Daniel Schultz, artiste remarquable, attache k la cour royale. L’inspiration de 1’art du Nord
et la qualite artistique superieure du portrait s’expliquent alors sans peine.
 
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