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CHAPITRE CXXIX. 343

respirent, est le séjour d'été des primats de Cala-
vryta, et le lieu de refuge ordinaire de ceux qui se
dérobent à l'oppression. L'air y est tellement pur, que
les habitants assurent qu'on n'y éprouve jamais les
atteintes de la peste. Mais c'est encore un de ces
faits qui se répètent sur parole ; et Kerpéni est moins
redevable d'un pareil avantage à sa position qu'à la
police de ses magistrats, qui ont soin, dans ces jours
calamiteux, de former des cordons, afin de s'isoler
des lieux affligés par l'épidémie. ' .

Nous avions à gauche un large torrent qui sil-
lone le flanc du mont Vrachmi, chaîne occidentale
du mont Chelmos, qu'on remonte dans une direc-
tion opposée, pour se rendre à la cascade du Styx.
J'ai dit ailleurs (i) quelle route on doit suivre, à
partir de Phénéon, afin d'arriver par les villages de
Sainte-Barbe et de Solos à l'enclave que les mo-
dernes appellent Kloukinais. Si on fait ce chemin en
sens inverse, en partant de la rive droite du Céry-
nite, dans deux heures et demie de, marche, on passe
au village de Mezzérouli, où l'on voit une source qui
envoie ses eaux au fleuve Crathis. Un quart dei:eue
au midi, on trouve Péristéra, bourg de quatre-vingt-
dix familles grecques; un mille plus loin, on aper-
çoit Chalkiana, et à pareille distance, dans la même
direction, Vounari, village de cent familles chré-
tiennes. Parvenu à cette hauteur, si on tourne au
midi l'espace d'un mille, on arrive à la cascade du

(i) Voyez t. IV, c. cxvn de ce Voyage. ■
 
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