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la Notice de 482 Martialis (immédiatement avant l'évêque de
Cuicul), on peul croire que Giru était dans la région de Djemila.
« En Afrique, dit fort bien le P. Mesnage, les Gour sont des sor-
tes de forteresses naturelles dans lesquelles les nomades du Sa-
hara amassent leurs provisions et se retirent en cas de danger.
Ce sont les Kalâa ou Guelâa arabes. C'est dans une de ces forte-
resses naturelles que Jabdas avait caché ses trésors, lors de l'ex-
pôdilion de Solomon dans l'Aurès (539-540). On sait, du reste,
que la plupart des villages de nos berbères sont perchés, comme
des nids d'aigles, sur les cimes les plus escarpées de leurs mon-
tagnes. Les évêchés appelés Giru, ou dans lesquels entre ce mot,
ne sont peut-être que quelques uns de ces centres parement indi-
gènes I1). »
Lucianus, episc. eccl. Guirensis, en 411; il était catholique
sans compétiteur donatiste.
Martialis, le 9e sur la liste des évêques exilés en 484.
Mfc'r Toulolte fait deux évêchés de Guiru ou Guira et de Giru,
Mesnage n'en fait qu'un et j'adopte son opinion qui semble la
plus probable.
More, CGLIV. - Toul., LXVII, LXX. — Mesnage, p. 415.
03. — GIRU MARCELLI ? On en ignore la position exacte.
Fructuosus, exilé en 484.
More, CCLV. — Toul., LXVIII. — Mesnage, p. 415-16.
64. — GIRU TA RAS I. Au sommet du Djebel-Tameniat, à
12 kilomètres au S. de YHenchir-Tarsa, peut-être l'ancienne
Tarasa, se trouvait un Gour indigène de 800 mètres carrés, dont
les environs sont couverts de ruines romaines. L'enceinte de ce
Gour, en pierres à peine équarries, en montre l'origine berbère.
Peut-être est-ce là le Giru ou Girus Tarasi. On ne connaît comme
évêque de Giru Tarasi que :
Felicianus, exilé en 484.
More, CCLVII. — Toul., LXIX. — Mesnage, p. 416. - AU.
Arch., f. 17, Constantine, 462,
(1) Mesnage, op. cit., p. 415.
la Notice de 482 Martialis (immédiatement avant l'évêque de
Cuicul), on peul croire que Giru était dans la région de Djemila.
« En Afrique, dit fort bien le P. Mesnage, les Gour sont des sor-
tes de forteresses naturelles dans lesquelles les nomades du Sa-
hara amassent leurs provisions et se retirent en cas de danger.
Ce sont les Kalâa ou Guelâa arabes. C'est dans une de ces forte-
resses naturelles que Jabdas avait caché ses trésors, lors de l'ex-
pôdilion de Solomon dans l'Aurès (539-540). On sait, du reste,
que la plupart des villages de nos berbères sont perchés, comme
des nids d'aigles, sur les cimes les plus escarpées de leurs mon-
tagnes. Les évêchés appelés Giru, ou dans lesquels entre ce mot,
ne sont peut-être que quelques uns de ces centres parement indi-
gènes I1). »
Lucianus, episc. eccl. Guirensis, en 411; il était catholique
sans compétiteur donatiste.
Martialis, le 9e sur la liste des évêques exilés en 484.
Mfc'r Toulolte fait deux évêchés de Guiru ou Guira et de Giru,
Mesnage n'en fait qu'un et j'adopte son opinion qui semble la
plus probable.
More, CGLIV. - Toul., LXVII, LXX. — Mesnage, p. 415.
03. — GIRU MARCELLI ? On en ignore la position exacte.
Fructuosus, exilé en 484.
More, CCLV. — Toul., LXVIII. — Mesnage, p. 415-16.
64. — GIRU TA RAS I. Au sommet du Djebel-Tameniat, à
12 kilomètres au S. de YHenchir-Tarsa, peut-être l'ancienne
Tarasa, se trouvait un Gour indigène de 800 mètres carrés, dont
les environs sont couverts de ruines romaines. L'enceinte de ce
Gour, en pierres à peine équarries, en montre l'origine berbère.
Peut-être est-ce là le Giru ou Girus Tarasi. On ne connaît comme
évêque de Giru Tarasi que :
Felicianus, exilé en 484.
More, CCLVII. — Toul., LXIX. — Mesnage, p. 416. - AU.
Arch., f. 17, Constantine, 462,
(1) Mesnage, op. cit., p. 415.