DOI article:
Bosco, Joseph: La Zotheca et le Péribole des colonies cirtéennes à Cirta
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.13136#0334
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de plusieurs monuments destinés également à la
récréation publique mais d'un genre différent de celui
soupçonné par nos éminents devanciers. Le titre du
présent travail est le nom même de ces monuments.
Ils vont être étudiés au moyen des découvertes faites
récemment à Fondoq cr Ko uni et au moyen aussi de
l'épigraphie romaine locale et extra Nord-Africaine.
(B). — Iiavestig-atioias récentes
Le quartier de Fondoq er Roum autrement dit, l'in-
terprétation est de Cherbonneau : « Caravansérail des
Chrétiens » d) a été submergé postérieurement à
Ravoisié et à Cherbonneau sous de successifs rem-
blais ou de bâtisses diverses. Dans le périmètre où
l'on voyait le parc à bois dont il a été parlé et que
l'on transféra plus tard au Bardo (2), la Société Afri-
caine des travaux, dirigée par le distingué ingénieur
M. Deltour, construit la nouvelle Halle aux grains
s'étendant entre la rue de Souain et l'avenue du 11
novembre (ancienne route de Philippeville, ancienne
avenue de Russie, ancienne avenue de Grèce).
Les fouilles des fondations amenèrent la découverte
d'un certain nombre de vieilles tombes indigènes.
On exhuma aussi de nombreux débris romains tels
que poterie, céramique très fine, chapitaux en marbre
ou en calcaire, une colonne et une base en onyx
blanchâtre, le tout en l'état de fragments.
(1) Cf. Ann. de Const., 1853, p. 115.
(2) Cf. J. Bosco, Rec. de Const., 1919-20, p. 371.
Roum est un mot collectif désuet actuellement ici; il pouvait aussi bien
désigner les Chréties que les Grecs et les Romains; on lui substitut à Constantine
le collectif de Nçara, « Nazaréens » dont le sens est aussi peu précis et qui
s'applique aux Européens, à quelque race ou religion qu'ils appartiennent. Dans
le bled nous avons entendu souvent les Indigènes attribuer aux Nçara les débris
de plusieurs monuments destinés également à la
récréation publique mais d'un genre différent de celui
soupçonné par nos éminents devanciers. Le titre du
présent travail est le nom même de ces monuments.
Ils vont être étudiés au moyen des découvertes faites
récemment à Fondoq cr Ko uni et au moyen aussi de
l'épigraphie romaine locale et extra Nord-Africaine.
(B). — Iiavestig-atioias récentes
Le quartier de Fondoq er Roum autrement dit, l'in-
terprétation est de Cherbonneau : « Caravansérail des
Chrétiens » d) a été submergé postérieurement à
Ravoisié et à Cherbonneau sous de successifs rem-
blais ou de bâtisses diverses. Dans le périmètre où
l'on voyait le parc à bois dont il a été parlé et que
l'on transféra plus tard au Bardo (2), la Société Afri-
caine des travaux, dirigée par le distingué ingénieur
M. Deltour, construit la nouvelle Halle aux grains
s'étendant entre la rue de Souain et l'avenue du 11
novembre (ancienne route de Philippeville, ancienne
avenue de Russie, ancienne avenue de Grèce).
Les fouilles des fondations amenèrent la découverte
d'un certain nombre de vieilles tombes indigènes.
On exhuma aussi de nombreux débris romains tels
que poterie, céramique très fine, chapitaux en marbre
ou en calcaire, une colonne et une base en onyx
blanchâtre, le tout en l'état de fragments.
(1) Cf. Ann. de Const., 1853, p. 115.
(2) Cf. J. Bosco, Rec. de Const., 1919-20, p. 371.
Roum est un mot collectif désuet actuellement ici; il pouvait aussi bien
désigner les Chréties que les Grecs et les Romains; on lui substitut à Constantine
le collectif de Nçara, « Nazaréens » dont le sens est aussi peu précis et qui
s'applique aux Européens, à quelque race ou religion qu'ils appartiennent. Dans
le bled nous avons entendu souvent les Indigènes attribuer aux Nçara les débris