DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:Aurès, Auguste: Lettre à M. le directeur du Recueil en réponse à quelques critiques de M. Oppert
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Réponse a quelques critiques de M. Oppeet.
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vous le constaterez, avant la fin de cette lettre, à peu près le môme rôle que le litre dans
le système français; et il résulte de là qu'en négligeant d'en tenir un compte suffisant, dans
son étude, le savant académicien dont je me propose de combattre les théories, a agi comme
le ferait aujourd'hui celui qui négligerait de parler du litre, dans une exposition du système
des mesures françaises de capacité. C'est un véritable tour de force qu'il a exécuté là, mais,
je ne crains pas de le dire, l'omission du Bar, Bath ou Epha, dans la série des mesures assy-
riennes, n'en est pas moins singulièrement regrettable.
Viennent ensuite successivement, sur le tableau de la page 4 :
1° Le — 12 qa ou 2 Bar, auquel M. Offert n'a donné aucun nom, parce qu'il
considère le signe ^z plutôt comme un chiffre que comme un véritable idéogramme,1 mais
auquel j'ai donné cependant le nom égyptien de Tama, par analogie avec le Tama égyptien.
Peut-être faudrait-il l'appeler, en assyrien, iz-bar, puisqu'on lit, à la première ligne de la
page 11 du mémoire de M. Oppert, un texte qui porte : fc|*y- = 12 >^> c'est-à-dire uii
iz-bar = 12 qa. Dans tous les cas, et quelle que puisse être la vérité sur ce point, il n'en
demeure pas moins certain que la mesure que j'ai appelée Tama est égale à 2 Bath, ou si
vous l'aimez mieux à 2 Bar, comme est égal à 12 qa ou, ce qui est la même chose,
à 2 Bar.
2° Le auquel M. Oppert n'assigne aussi aucun nom, par le même motif que pré-
cédemment, mais qu'il donne cependant comme égal à 18 qa ou, en ternies plus simples,
comme égal à 3 Bar. C'est la mesure que j'ai indiquée, dans mon Essai, sous le nom hébreu
de Néphel, et je l'identifie avec le fjt, parce que le Néphel est égal, sur mou tableau, à
3 Bath ou à 18 Hin, comme le est égal à 3 >^-, c'est-à-dire à 3 Bar, égaux à 18 qa.
3° Le £ÏE^, encore innommé sur le mémoire de M. Oppert, et nommé par moi double
lama, sans que ces deux mesures cessent d'être identiques l'une à l'autre, puisqu'on lit, sur
le tableau de la page 4 : = 24 qa ou plus simplement = 4 quand je porte, de
mon côté, sur le tableau inséré à la page 81 du VIIe volume de votre Recueil, le double
Tama comme égal à 4 Bath.
J'établirai bientôt que ce double Tama est égal à une coudée cube. S'il en est ainsi,
j'ai le droit d'écrire : Une coudée cube = 4 Bath, ou si vous l'aimez mieux = 4 Bar, et
c'est très probablement pour cela, comme je l'établirai aussi en même temps, que la coudée
cube est représentée, sur le texte assyrien rapporté par M. Oppert, à la première ligne de
la page 11 de son mémoire, par l'idéogramme fctj = 4 Bar. Je prouverai pareillement, avant
la fin de cette lettre, que cette mesure doit être encore identifiée avec celle que M. Oppert
appelle Ap, et représente par le même idéogramme à la page 3 de son mémoire.
4° Le £ÏE^, toujours innommé dans ce mémoire, comme les trois mesures précédentes,
et auquel j'ai assigné, de mon côté, le nom hébreu de Léthcch, quand a fallu lui imposer
un nom. Ce Léthech est égal, ainsi que vous pouvez le vérifier sur mon tableau, à 5 Bath
ou à 30 Hin, identiquement comme le ^=^, lui-même, est égal à 5 ou à 30 £-Y.
Le travail de M. Oppert place, à la suite du Léthech, une mesure qui m'était com-
1) Il ne sera pas inutile de vous faire remarquer ici que cette manière de voir de M. OrpEKT n'est peut-
être pas très exacte; car si *—^ et sont de véritables idéogrammes et représentent des quantités con-
crètes, plutôt que de simples chiffres, il doit, ce me semble, en être de même pour = 2 — 12 >^T.
Recueil, IX. 9
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vous le constaterez, avant la fin de cette lettre, à peu près le môme rôle que le litre dans
le système français; et il résulte de là qu'en négligeant d'en tenir un compte suffisant, dans
son étude, le savant académicien dont je me propose de combattre les théories, a agi comme
le ferait aujourd'hui celui qui négligerait de parler du litre, dans une exposition du système
des mesures françaises de capacité. C'est un véritable tour de force qu'il a exécuté là, mais,
je ne crains pas de le dire, l'omission du Bar, Bath ou Epha, dans la série des mesures assy-
riennes, n'en est pas moins singulièrement regrettable.
Viennent ensuite successivement, sur le tableau de la page 4 :
1° Le — 12 qa ou 2 Bar, auquel M. Offert n'a donné aucun nom, parce qu'il
considère le signe ^z plutôt comme un chiffre que comme un véritable idéogramme,1 mais
auquel j'ai donné cependant le nom égyptien de Tama, par analogie avec le Tama égyptien.
Peut-être faudrait-il l'appeler, en assyrien, iz-bar, puisqu'on lit, à la première ligne de la
page 11 du mémoire de M. Oppert, un texte qui porte : fc|*y- = 12 >^> c'est-à-dire uii
iz-bar = 12 qa. Dans tous les cas, et quelle que puisse être la vérité sur ce point, il n'en
demeure pas moins certain que la mesure que j'ai appelée Tama est égale à 2 Bath, ou si
vous l'aimez mieux à 2 Bar, comme est égal à 12 qa ou, ce qui est la même chose,
à 2 Bar.
2° Le auquel M. Oppert n'assigne aussi aucun nom, par le même motif que pré-
cédemment, mais qu'il donne cependant comme égal à 18 qa ou, en ternies plus simples,
comme égal à 3 Bar. C'est la mesure que j'ai indiquée, dans mon Essai, sous le nom hébreu
de Néphel, et je l'identifie avec le fjt, parce que le Néphel est égal, sur mou tableau, à
3 Bath ou à 18 Hin, comme le est égal à 3 >^-, c'est-à-dire à 3 Bar, égaux à 18 qa.
3° Le £ÏE^, encore innommé sur le mémoire de M. Oppert, et nommé par moi double
lama, sans que ces deux mesures cessent d'être identiques l'une à l'autre, puisqu'on lit, sur
le tableau de la page 4 : = 24 qa ou plus simplement = 4 quand je porte, de
mon côté, sur le tableau inséré à la page 81 du VIIe volume de votre Recueil, le double
Tama comme égal à 4 Bath.
J'établirai bientôt que ce double Tama est égal à une coudée cube. S'il en est ainsi,
j'ai le droit d'écrire : Une coudée cube = 4 Bath, ou si vous l'aimez mieux = 4 Bar, et
c'est très probablement pour cela, comme je l'établirai aussi en même temps, que la coudée
cube est représentée, sur le texte assyrien rapporté par M. Oppert, à la première ligne de
la page 11 de son mémoire, par l'idéogramme fctj = 4 Bar. Je prouverai pareillement, avant
la fin de cette lettre, que cette mesure doit être encore identifiée avec celle que M. Oppert
appelle Ap, et représente par le même idéogramme à la page 3 de son mémoire.
4° Le £ÏE^, toujours innommé dans ce mémoire, comme les trois mesures précédentes,
et auquel j'ai assigné, de mon côté, le nom hébreu de Léthcch, quand a fallu lui imposer
un nom. Ce Léthech est égal, ainsi que vous pouvez le vérifier sur mon tableau, à 5 Bath
ou à 30 Hin, identiquement comme le ^=^, lui-même, est égal à 5 ou à 30 £-Y.
Le travail de M. Oppert place, à la suite du Léthech, une mesure qui m'était com-
1) Il ne sera pas inutile de vous faire remarquer ici que cette manière de voir de M. OrpEKT n'est peut-
être pas très exacte; car si *—^ et sont de véritables idéogrammes et représentent des quantités con-
crètes, plutôt que de simples chiffres, il doit, ce me semble, en être de même pour = 2 — 12 >^T.
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