RECUEIL
DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE
ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES.
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Yol. IX. Fascicules III—IY.
Contenu : 1) Petits monuments et petits textes recueillis en Egypte, par U. Bouriant.— 2) Fragments de la version tliébaine
de l'Écriture (Ancien Testament) (suite), par E. Amélineau. — 3) La stèle de Chnlouf, par j. Menant. — 4) Ueber
einige Hieroglyplienzeiclien, von Max Mù'ller. — 5) Bemerkung iiber einigo Konigsnamen, von Max MOlleb. —
6) La pyramide de Mirinrî Ier, par G. Maspero. — 7) Observations sur plusieurs points d'un article intitulé «Zu
der sogenannten saitisclien Formel», par Karl riEHL. — 8) Erklàrung, von A. Wiedemann.
PETITS MONUMENTS ET PETITS TEXTES
RECUEILLIS EZST ÉGYPTE.
PAR
U. Bouriant.
48. A Assouan, dans la cour de la gare, un bloc de granit est placé près de la voie.
Ce bloc provient d'un temple qui existait autrefois à Syène, et porte le cartouche pré-
nom de Thoutmès III. D'un côté on lit encore les hiéroglyphes : jjjjf]if^
JtjÇllfl- ^e l'autre c"té, deux lignes d'hiéroglyphes accolées et dont le haut manque :
l'une écrite de droite à gauche : Il _-o>-1 0 i^h j A ■¥• ^37 y, l'autre écrite de
gauoUe , droite : 5^^^SïJ¥fê^^
49. De petites fouilles faites en 1885 à Méalah ont produit, outre une grande quantité
de poteries et de petits sacs à semences, quelques cercueils d'époques différentes. L'un d'eux,
celui qui, d'après le travail et la correction des hiéroglyphes, peut être considéré comme étant
le plus ancien, a été brisé dans le transport de Méalah à Erment; il n'en reste plus que deux
fragments, dont l'un, le côté long du cercueil, représente la momie étendue sur un lit à pieds
dejon. Sous le ht est cette inscnption : feJJ^ D_J^
jf . A la tête du lit sont tracés les deux Ut as au-dessus desquels est peinte une table f=\
chargée de trois vases 5 contenant le , le et le |1 ' ^ Jj QH- Sur le pied du lit,
près de la momie, est posé un vase Q en diorite noir tacheté de blanc. Aux pieds du mort
sont debout deux femmes se tenant par la main. Derrière les deux femmes est retracée la scène
du dépeçage de la victime. Au-dessus du premier personnage qui, armé d'un couteau tranche
la tête de la bête, sont les hiéroglyphes LJ_J. Un second détache la cuisse de l'animal; au-dessus
de lui l'inscription o *\_I Un troisième individu tient au moyen d'une corde les deux
pieds de derrière du bœuf liés ensemble, et sur lesquels il fait effort pour tirer en s'arc-
boutant du pied gauche sur les jarrets de la bête. Ce tableau est surmonté d'une ligne d'hiéro-
lyphes qui va d'un bout à l'autre de la planchette : 1 ° ^ a/^>j^ * i<=z>P^
Kecueil. IX. 1 1
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DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE
ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES.
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Yol. IX. Fascicules III—IY.
Contenu : 1) Petits monuments et petits textes recueillis en Egypte, par U. Bouriant.— 2) Fragments de la version tliébaine
de l'Écriture (Ancien Testament) (suite), par E. Amélineau. — 3) La stèle de Chnlouf, par j. Menant. — 4) Ueber
einige Hieroglyplienzeiclien, von Max Mù'ller. — 5) Bemerkung iiber einigo Konigsnamen, von Max MOlleb. —
6) La pyramide de Mirinrî Ier, par G. Maspero. — 7) Observations sur plusieurs points d'un article intitulé «Zu
der sogenannten saitisclien Formel», par Karl riEHL. — 8) Erklàrung, von A. Wiedemann.
PETITS MONUMENTS ET PETITS TEXTES
RECUEILLIS EZST ÉGYPTE.
PAR
U. Bouriant.
48. A Assouan, dans la cour de la gare, un bloc de granit est placé près de la voie.
Ce bloc provient d'un temple qui existait autrefois à Syène, et porte le cartouche pré-
nom de Thoutmès III. D'un côté on lit encore les hiéroglyphes : jjjjf]if^
JtjÇllfl- ^e l'autre c"té, deux lignes d'hiéroglyphes accolées et dont le haut manque :
l'une écrite de droite à gauche : Il _-o>-1 0 i^h j A ■¥• ^37 y, l'autre écrite de
gauoUe , droite : 5^^^SïJ¥fê^^
49. De petites fouilles faites en 1885 à Méalah ont produit, outre une grande quantité
de poteries et de petits sacs à semences, quelques cercueils d'époques différentes. L'un d'eux,
celui qui, d'après le travail et la correction des hiéroglyphes, peut être considéré comme étant
le plus ancien, a été brisé dans le transport de Méalah à Erment; il n'en reste plus que deux
fragments, dont l'un, le côté long du cercueil, représente la momie étendue sur un lit à pieds
dejon. Sous le ht est cette inscnption : feJJ^ D_J^
jf . A la tête du lit sont tracés les deux Ut as au-dessus desquels est peinte une table f=\
chargée de trois vases 5 contenant le , le et le |1 ' ^ Jj QH- Sur le pied du lit,
près de la momie, est posé un vase Q en diorite noir tacheté de blanc. Aux pieds du mort
sont debout deux femmes se tenant par la main. Derrière les deux femmes est retracée la scène
du dépeçage de la victime. Au-dessus du premier personnage qui, armé d'un couteau tranche
la tête de la bête, sont les hiéroglyphes LJ_J. Un second détache la cuisse de l'animal; au-dessus
de lui l'inscription o *\_I Un troisième individu tient au moyen d'une corde les deux
pieds de derrière du bœuf liés ensemble, et sur lesquels il fait effort pour tirer en s'arc-
boutant du pied gauche sur les jarrets de la bête. Ce tableau est surmonté d'une ligne d'hiéro-
lyphes qui va d'un bout à l'autre de la planchette : 1 ° ^ a/^>j^ * i<=z>P^
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