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Revue égyptologique — 9.1900

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Nr. 1-4
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Rougé, Jacques de: Le poème de Pentaour, [11]
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https://doi.org/10.11588/diglit.11060#0072
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64

J. de rougé.

P. S. IX, 7.
L. 78.
K. 65.

P. S. IX,
L. 79.
K. 65.

Y. S. IX,
L. 79.
K. 65.

LE POÈME DE PENTAOUK.

PAR

le Vicomte J. de Rougé.

(Suite.)

un an p-ner yer en yeta lier hab1 \er

Fut le chef vil de Eheta dans l'action d'envoyer pour

W^f s "Il

ttas her ran (uer en hon)-â2 ma-ti râ lier fat

implorer le nom grand de ma Majesté, image de Ra, en disant

ntok sutey3 (âa peli-ti si nu-t) Bar*
«Tu es Sutelik (le grand vaillant. fils de Nu); Baal

1 IT]J A hab «envoyer», conservé dans le copte pej«.-M-ou>fe nuntius; c'est un mot bien connu.
Le papyrus ajoute, à tort, le pluriel qui n'a pas ici de raison d'être : il donne au verbe suivant uns la
forme causative s-uas, pour «faire invoquer», il met aussi en ran au lieu de her ran, qui est plus exact.

a Comme ci-dessus le papyrus continue à mettre le récit à la 3° personne : ceci indique un remanie-
ment intentionnel du texte : malheureusement le papyrus est une mauvaise copie de cette édition. — Le
scribe du papyrus a dû encore à la suite de cette phrase faire une confusion : il a omis her t'a(, qui intro-
duit le discours de l'envoyé, et il commence ce discours trop tôt sans l'indiquer, en mettant mulok avant
Râ; car il faudrait traduire le papyrus : «Tu es Ra-IIarmakhis, tu es Sutekh.»

3 ^ mle'/-- D &ut bien lire sute/ et non seulement set, comme le veut C'habas; cf. la variante

^ W » (Lepsius, Anciens textes du Todl). — Le papyrus développe ici la phrase : il ajoute les quali-
ficatifs de sutekh.

Bar est depuis longtemps assimilé à Baal bv_Z : en tout cas ce serait ainsi qu'il

faudrait le transcrire. Il faut toutefois remarquer que ce nom est ancien eu Egypte : il désigne le même
animal symbolique de Set ou Soutekh. Dans tous ces textes Soutekh a pour insigne le sceptre J, indice de
son ancienne royauté.
 
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