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III. Przeglądy i sprawozdania
DOI Artikel:Chrzanowski, Tadeusz; Kornecki, Marian: Nieznane rzeźby gotyckie kręgu pomorskiego
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13396#0332
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T. CHRZANOWSKI M. KORNECKI
nym ośrodku sztuki europejskiej, jakim była Praga czeska, możemy scwierdzić bardzo szybkie krzepnięcie
środowisk twórczych miast pruskich i pomorskich, które wkrótce same obejmą rolę przekaźnika, kierując
ekspansję na dalsze obszary europejskie. Uwagi te dotyczą zwłaszcza drugiej połowy XIV w. ; rzeźb nale-
żących do kręgu Madonn na lwie jest na Pomorzu znacznie więcej niż na Śląsku, który z kolei przejmie
prymat w następnym stuleciu, kiedy okres wojen z zakonem krzyżackim wpłynie hamująco na działal-
ność twórczą północy. *
W zakresie ikonografii ostatnie odkrycia wykazują, jak bardzo dominującym typem była grupa
Tronującej Marii, odpowiadająca schematowi bizantyńskiej Hodegetrii w zachodnioeuropejskiej redakcji
Saedes Sapientiae. Typ ten, panujący powszechnie w XIV w., dopiero w następnym stuleciu ulega zrów-
noważeniu przez inne przedstawienia maryjne. Mimo odmian warsztatowych i formalnych grupa ta
wykazuje ścisłe pokrewieństwo kompozycji, świadczące o mechanice ■ rozpowszechniania konkretnych
przedstawień w drodze szkiców lub bezpośredniego kopiowania, czego przykładem są wielokrotnie tu
już powoływane rzeźby z Niedźwiedzicy, Rywałdu i Brodnicy (wraz z im pokrewnymi), gdzie nawet
pewne nieudolności, jak powtarzany uporczywie niezgrabny gest Dzieciątka sięgającego po jabłko, jest
niewolniczo replikowany.
Wydaje się nam, że tych kilka uwag może być pomocnych dla dalszych studiów nad rzeźbą Pomorza
i nad średniowiecznymi warsztatami rzeźbiarskimi na całym terenie Polski.
SCULPTURES GOTHIQUES INCONNUES EN POMERANIE
Étendu aux régions septentrionales de la Pologne, l'intérêt général croissant pour l'art du moyen âge fructifia dans les
années 20 et 30 de notre siècle, sous forme de nombre d'études et de monographies sur le patrimoine artistique médiéval de ces
régions. Dans son ouvrage Mittelalterliche Bildhauerkunst im Deutschordensland Preussen, publié en 1939, K.H. Clasen engloba
l'ensemble des monuments connus à l'époque et tenta leur systématisation. L'inventaire des monuments d'art de ces régions
auquel on procède depuis nombre d'années et, entreprise depuis peu, la rédaction d'un catalogue des monuments d'art de la
voïvodie de Bydgoszcz nous ont valu toutefois bon nombre de découvertes de sculptures jusqu'ici inconnues dont quelques-
-unes, antérieures aux sculptures en bois dont on connaissait l'existence, sont d'une très grande qualité artistique.
Tel est le cas de la Madone au trône de l'église de Gruta dont la représentation de face ainsi que la forme renouent avec
l'art du nord-ouest de l'Europe, plus particulièrement avec les arts plastiques des XIIe XIIIe siècles du pays baigné par la
Meuse. Le problème qui consiste à savoir s'il s'agit là d'une oeuvre d'importation ou d'origine locale demeure irrésolu, la seconde
éventualité paraissant toutefois peu vraisemblable, vu l'absence d'analogies sur le plan local. Y mettant le plus de prudence pos-
sible, les chercheurs acceptent pour date de sa création la fin du XIIIe ou les premières aimées du XIVe siècle.
Quant à la Madone au trône de Kurkocin, ayant fait récemment avec celle d'Ostromecko l'objet d'une publication de
T. Mroczko, elle constitue un exemple d'ouvrages qui avaient précédé l'apparition en Pomeranie d'un groupe de sculptures
connu sous le nom de «Madones au lion». La sculpture de Kurkocin date probablement du début du XIVe siècle.
Les découvertes en question ont sensiblement enrichi le répertoire des «Madones au lion». Y appartiennent : La Madone au trône
d'Orle qu'il convient de situer dans la phase précoce de ce style, les Madones au trône de Rywald et de Żarnowiec, fort rappro-
chées l'une de l'autre (les deux datant des années 90 du XIVe siècle), la Madone transformée de Mokre, la Pieta de Żarnowiec,
le Christ avec saint Thomas l'incrédule de Lidzbark Welski, d'une valeur artistique exceptionnelle, et enfin l'ensemble de sculptures
d'apôtres de Kurkocin d'un niveau artisanal.
La phase suivante de l'évolution du style englobe les sculptures datant de la fin du XIVe siècle et du début du XVe. Il s'agit en
particulier d'un bas-relief de Niedźwiedź représentent sainte Véronique, du crucifix de Sartowice et de deux statues de saints
de Sępolno Krajeńskie, ces dernières fortement rapprochées des sculptures du tryptique de Kartuzy, datant de 1444, et repré-
sentatives du style des «Belles Madones» à son déclin.
Les découvertes décrites dans l'article ont de l'importance par le fait d'avoir révélé l'existence, dans la région considérée,
d'ateliers de sculpture antérieurs à ceux qui étaient connus, liés au style des «Madones au lion». En même temps ce recul remet
en cause les assertions cherchant à démontrer qu'en Pomeranie la sculpture gothique en bois se forma sous l'influence exclusive
de celle de Silésie. D'un autre côté cependant les découvertes en question confirment l'existence d'un rapport étroit entre l'art
des deux provinces à l'époque du style des «Madones au lion» ce dont le nombre particulièrement important de Madones au
trône offrent l'exemple, certaines se ressemblant à un degré tel qu'elles paraissent une réplique d'un même archétype commun.
Les auteurs de l'article ont attiré l'attention sur l'existence de tels rapports entre les Madones de Rywald et de Żarnowiec d'une
part et la Madone de Falkowice dans la région d'Opole (Silésie), de l'autre. Enfin le Christ avec saint Thomas l'incrédule de Lidz-
bark Welski semble être l'oeuvre la plus ancienne et en même temps artistiquement la plus évoluée en Pomeranie parmi celles
qui offrent une représentation du thème. Cette sculpture^ainsi que d'autres semblent témoigner de l'existence en Pomeranie
des ateliers de sculpture tributaires du style des «Madones au lion» en nombre beaucoup plus important que dans d'autres
provinces.
T. CHRZANOWSKI M. KORNECKI
nym ośrodku sztuki europejskiej, jakim była Praga czeska, możemy scwierdzić bardzo szybkie krzepnięcie
środowisk twórczych miast pruskich i pomorskich, które wkrótce same obejmą rolę przekaźnika, kierując
ekspansję na dalsze obszary europejskie. Uwagi te dotyczą zwłaszcza drugiej połowy XIV w. ; rzeźb nale-
żących do kręgu Madonn na lwie jest na Pomorzu znacznie więcej niż na Śląsku, który z kolei przejmie
prymat w następnym stuleciu, kiedy okres wojen z zakonem krzyżackim wpłynie hamująco na działal-
ność twórczą północy. *
W zakresie ikonografii ostatnie odkrycia wykazują, jak bardzo dominującym typem była grupa
Tronującej Marii, odpowiadająca schematowi bizantyńskiej Hodegetrii w zachodnioeuropejskiej redakcji
Saedes Sapientiae. Typ ten, panujący powszechnie w XIV w., dopiero w następnym stuleciu ulega zrów-
noważeniu przez inne przedstawienia maryjne. Mimo odmian warsztatowych i formalnych grupa ta
wykazuje ścisłe pokrewieństwo kompozycji, świadczące o mechanice ■ rozpowszechniania konkretnych
przedstawień w drodze szkiców lub bezpośredniego kopiowania, czego przykładem są wielokrotnie tu
już powoływane rzeźby z Niedźwiedzicy, Rywałdu i Brodnicy (wraz z im pokrewnymi), gdzie nawet
pewne nieudolności, jak powtarzany uporczywie niezgrabny gest Dzieciątka sięgającego po jabłko, jest
niewolniczo replikowany.
Wydaje się nam, że tych kilka uwag może być pomocnych dla dalszych studiów nad rzeźbą Pomorza
i nad średniowiecznymi warsztatami rzeźbiarskimi na całym terenie Polski.
SCULPTURES GOTHIQUES INCONNUES EN POMERANIE
Étendu aux régions septentrionales de la Pologne, l'intérêt général croissant pour l'art du moyen âge fructifia dans les
années 20 et 30 de notre siècle, sous forme de nombre d'études et de monographies sur le patrimoine artistique médiéval de ces
régions. Dans son ouvrage Mittelalterliche Bildhauerkunst im Deutschordensland Preussen, publié en 1939, K.H. Clasen engloba
l'ensemble des monuments connus à l'époque et tenta leur systématisation. L'inventaire des monuments d'art de ces régions
auquel on procède depuis nombre d'années et, entreprise depuis peu, la rédaction d'un catalogue des monuments d'art de la
voïvodie de Bydgoszcz nous ont valu toutefois bon nombre de découvertes de sculptures jusqu'ici inconnues dont quelques-
-unes, antérieures aux sculptures en bois dont on connaissait l'existence, sont d'une très grande qualité artistique.
Tel est le cas de la Madone au trône de l'église de Gruta dont la représentation de face ainsi que la forme renouent avec
l'art du nord-ouest de l'Europe, plus particulièrement avec les arts plastiques des XIIe XIIIe siècles du pays baigné par la
Meuse. Le problème qui consiste à savoir s'il s'agit là d'une oeuvre d'importation ou d'origine locale demeure irrésolu, la seconde
éventualité paraissant toutefois peu vraisemblable, vu l'absence d'analogies sur le plan local. Y mettant le plus de prudence pos-
sible, les chercheurs acceptent pour date de sa création la fin du XIIIe ou les premières aimées du XIVe siècle.
Quant à la Madone au trône de Kurkocin, ayant fait récemment avec celle d'Ostromecko l'objet d'une publication de
T. Mroczko, elle constitue un exemple d'ouvrages qui avaient précédé l'apparition en Pomeranie d'un groupe de sculptures
connu sous le nom de «Madones au lion». La sculpture de Kurkocin date probablement du début du XIVe siècle.
Les découvertes en question ont sensiblement enrichi le répertoire des «Madones au lion». Y appartiennent : La Madone au trône
d'Orle qu'il convient de situer dans la phase précoce de ce style, les Madones au trône de Rywald et de Żarnowiec, fort rappro-
chées l'une de l'autre (les deux datant des années 90 du XIVe siècle), la Madone transformée de Mokre, la Pieta de Żarnowiec,
le Christ avec saint Thomas l'incrédule de Lidzbark Welski, d'une valeur artistique exceptionnelle, et enfin l'ensemble de sculptures
d'apôtres de Kurkocin d'un niveau artisanal.
La phase suivante de l'évolution du style englobe les sculptures datant de la fin du XIVe siècle et du début du XVe. Il s'agit en
particulier d'un bas-relief de Niedźwiedź représentent sainte Véronique, du crucifix de Sartowice et de deux statues de saints
de Sępolno Krajeńskie, ces dernières fortement rapprochées des sculptures du tryptique de Kartuzy, datant de 1444, et repré-
sentatives du style des «Belles Madones» à son déclin.
Les découvertes décrites dans l'article ont de l'importance par le fait d'avoir révélé l'existence, dans la région considérée,
d'ateliers de sculpture antérieurs à ceux qui étaient connus, liés au style des «Madones au lion». En même temps ce recul remet
en cause les assertions cherchant à démontrer qu'en Pomeranie la sculpture gothique en bois se forma sous l'influence exclusive
de celle de Silésie. D'un autre côté cependant les découvertes en question confirment l'existence d'un rapport étroit entre l'art
des deux provinces à l'époque du style des «Madones au lion» ce dont le nombre particulièrement important de Madones au
trône offrent l'exemple, certaines se ressemblant à un degré tel qu'elles paraissent une réplique d'un même archétype commun.
Les auteurs de l'article ont attiré l'attention sur l'existence de tels rapports entre les Madones de Rywald et de Żarnowiec d'une
part et la Madone de Falkowice dans la région d'Opole (Silésie), de l'autre. Enfin le Christ avec saint Thomas l'incrédule de Lidz-
bark Welski semble être l'oeuvre la plus ancienne et en même temps artistiquement la plus évoluée en Pomeranie parmi celles
qui offrent une représentation du thème. Cette sculpture^ainsi que d'autres semblent témoigner de l'existence en Pomeranie
des ateliers de sculpture tributaires du style des «Madones au lion» en nombre beaucoup plus important que dans d'autres
provinces.