KUSZENIE STAROŻYTNOŚCI
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collections d'objets précieux. L'ordre antique s'installa dans le jardin avec des pavillons et de légères constructions ombrageant les
allées ou les sièges — ceux-ci n'étaient pas toujours en pierre mais exécutés en bois et même en arbres vifs (comme le décrit
B. Palissy). Les artistes de la Renaissance prirent aussi des écrits antiques l'idée de la grotte. Les sources du XVe s. prouvent que ce
phénomène fascinant que fut la grotte dans le jardin apparut en toute sa richesse déjà au début de la Renaissance, donc nous ferions
à l'étourdie en la liant à l'esthétique du maniérisme.
La IVe partie: «Un hereux endroit écarté» (p. 123). Les traités de la Renaissance consacrés à l'habitation rustique de tels auteurs
que A. Gallo, C. Estienne, K. Heresbach, T. Hill — réfèrent, par leur expression d'idées, à l'idée antique glorifiant la vie à la
campagne tout en l'opposant à celle à la ville, soit à la cour. La reconstruction de l'idée de se retirer d'une vie active de citoyen se
créait parallèlement à la naissance d'une conception de villa. «Villa» désignait non seulement une certaine forme architectonique,
mais encore un des idéaux de la vie de la Renaissance: dans une maison à un jardin, plus ou moins éloignée de la ville, près de la
nature. Pour les gens ne pouvant pas quitter la ville pour un temps plus long, ce rôle était joué par les vignes se trouvant dans les
régions suburbaines, encore peu pénétrées.
La Ve partie: «Jardin philosophique» (p. 126). Les lecteurs des écrits antiques, estimant le travail intellectuel, trouvaient dans le
silence du jardin un endroit convenable pour s'occuper de la philosophie. La conception de «jardin philosophique», quoiqu'elle ait
été basée sur la trame antique, était, pour une grande part, le fruit des idées de la Renaissance. Peu à peu, on souda les modèles de
trois jardins philosophiques: le domaine d'Académos, le parc de Likeyon et le jardin d'Épicure tout en pensant aux couvents
médiévaux comme aux confrérie destinées au perfectionnement des sciences. Le jardin de sciences pour se faire réaliser auprès d'une
villa de la Renaissance devait être complété d'un accent de la création poétique. Cela fut assuré par la présence des nymphes soit de
leurs homologues du XVIe s. — les muses. Alors, un nymphée soit une grotte avec une statue de la nymphe dormante — patronne de
la source d'inspiration. La vie dans un otium philosophicum de jardin était liée, quelquefois, à l'idéal de modération et de privation et,
aussi, de travail persévérant, de lutte intransigeante pour les biens moraux. C'est pourquoi le sujet iconographique de
Christ-Jardinier était tellement répandu. De là vient aussi la présence d'Hercule dans les jardins et la continuation de la tradition
médiévale de décrire les jardins mystiques (P. Canisius). En joignant la lecture des écrits anciens avec les observations du climat des
villes et la santé humaine, on trouva dans le jardin un excellent endroit de relaxe pour le philosophe qui, en s'y promenant, pouvait
réactiver son esprit fatigué par le travail intellectuel et, en même temps, rafraîchir son corps après des heures et des heures passées
à la lecture.
La VIe partie: «Lieu, mythe et tradition» (p. 132). À cause de l'intérêt pour l'histoire ancienne et, surtout, pour celle du territoire
influencé par la culture romaine avec la concrétisation de l'espace caractéristique pour la Renaissance, le jardin commença à mettre
en relief l'essence du lieu dans lequel il fut créé. Cette essence concernait le climat, la nature, l'histoire et la mythologie. On exposait
des vestiges de constructions anciennes dégagées sur le terrain du jardin, on plaçait des statues anciennes et leurs homologues
contemporaines. Sur les murs des villas construites dans les jardins, apparurent des fresques représentant les événements historiques
soit mythologiques liés à ce lieu. Les déterminants géographiques — les montagnes et les rivières — furent introduits sous forme des
statues allégoriques. À l'intérieur d'une villa, on peignait son aspect extérieur. De cette façon était créé un langage magique décrivant
obstinément, à plusieurs reprises et à différents niveaux de symbolisation, le lieu dans lequel se trouvait la résidence. Le jardin
devenait une chapelle de genius loci — protégeant ce lieu par sa forme antiutilitaire et esthétique. Il subit une transformation —
à partir du médiéval «lieu agréable» (locus amoenus) jusqu'au «lieu historique» à un sens concret et unique dans son caractère.
Traduit par Stanisław Rościcki
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collections d'objets précieux. L'ordre antique s'installa dans le jardin avec des pavillons et de légères constructions ombrageant les
allées ou les sièges — ceux-ci n'étaient pas toujours en pierre mais exécutés en bois et même en arbres vifs (comme le décrit
B. Palissy). Les artistes de la Renaissance prirent aussi des écrits antiques l'idée de la grotte. Les sources du XVe s. prouvent que ce
phénomène fascinant que fut la grotte dans le jardin apparut en toute sa richesse déjà au début de la Renaissance, donc nous ferions
à l'étourdie en la liant à l'esthétique du maniérisme.
La IVe partie: «Un hereux endroit écarté» (p. 123). Les traités de la Renaissance consacrés à l'habitation rustique de tels auteurs
que A. Gallo, C. Estienne, K. Heresbach, T. Hill — réfèrent, par leur expression d'idées, à l'idée antique glorifiant la vie à la
campagne tout en l'opposant à celle à la ville, soit à la cour. La reconstruction de l'idée de se retirer d'une vie active de citoyen se
créait parallèlement à la naissance d'une conception de villa. «Villa» désignait non seulement une certaine forme architectonique,
mais encore un des idéaux de la vie de la Renaissance: dans une maison à un jardin, plus ou moins éloignée de la ville, près de la
nature. Pour les gens ne pouvant pas quitter la ville pour un temps plus long, ce rôle était joué par les vignes se trouvant dans les
régions suburbaines, encore peu pénétrées.
La Ve partie: «Jardin philosophique» (p. 126). Les lecteurs des écrits antiques, estimant le travail intellectuel, trouvaient dans le
silence du jardin un endroit convenable pour s'occuper de la philosophie. La conception de «jardin philosophique», quoiqu'elle ait
été basée sur la trame antique, était, pour une grande part, le fruit des idées de la Renaissance. Peu à peu, on souda les modèles de
trois jardins philosophiques: le domaine d'Académos, le parc de Likeyon et le jardin d'Épicure tout en pensant aux couvents
médiévaux comme aux confrérie destinées au perfectionnement des sciences. Le jardin de sciences pour se faire réaliser auprès d'une
villa de la Renaissance devait être complété d'un accent de la création poétique. Cela fut assuré par la présence des nymphes soit de
leurs homologues du XVIe s. — les muses. Alors, un nymphée soit une grotte avec une statue de la nymphe dormante — patronne de
la source d'inspiration. La vie dans un otium philosophicum de jardin était liée, quelquefois, à l'idéal de modération et de privation et,
aussi, de travail persévérant, de lutte intransigeante pour les biens moraux. C'est pourquoi le sujet iconographique de
Christ-Jardinier était tellement répandu. De là vient aussi la présence d'Hercule dans les jardins et la continuation de la tradition
médiévale de décrire les jardins mystiques (P. Canisius). En joignant la lecture des écrits anciens avec les observations du climat des
villes et la santé humaine, on trouva dans le jardin un excellent endroit de relaxe pour le philosophe qui, en s'y promenant, pouvait
réactiver son esprit fatigué par le travail intellectuel et, en même temps, rafraîchir son corps après des heures et des heures passées
à la lecture.
La VIe partie: «Lieu, mythe et tradition» (p. 132). À cause de l'intérêt pour l'histoire ancienne et, surtout, pour celle du territoire
influencé par la culture romaine avec la concrétisation de l'espace caractéristique pour la Renaissance, le jardin commença à mettre
en relief l'essence du lieu dans lequel il fut créé. Cette essence concernait le climat, la nature, l'histoire et la mythologie. On exposait
des vestiges de constructions anciennes dégagées sur le terrain du jardin, on plaçait des statues anciennes et leurs homologues
contemporaines. Sur les murs des villas construites dans les jardins, apparurent des fresques représentant les événements historiques
soit mythologiques liés à ce lieu. Les déterminants géographiques — les montagnes et les rivières — furent introduits sous forme des
statues allégoriques. À l'intérieur d'une villa, on peignait son aspect extérieur. De cette façon était créé un langage magique décrivant
obstinément, à plusieurs reprises et à différents niveaux de symbolisation, le lieu dans lequel se trouvait la résidence. Le jardin
devenait une chapelle de genius loci — protégeant ce lieu par sa forme antiutilitaire et esthétique. Il subit une transformation —
à partir du médiéval «lieu agréable» (locus amoenus) jusqu'au «lieu historique» à un sens concret et unique dans son caractère.
Traduit par Stanisław Rościcki