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Pieńkos, Andrzej: Cyprien Godebski et sa position inter-nationale à Paris à l'époque de Gautier et de ... Bourdelle
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CYPRIEN GODEBSKI ET SA POSITION INTER-NATIONALE A PARIS...
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7. Cyprian Godebski, tombeau d’Hector Berlioz,
Paris, cimetière Montmartre. Photo A. Pieńkos
8. Cyprian Godebski, tombeau de Constantin Guys,
Paris, cimetière Pantin, 1909. Photo A. Pieńkos
situé près du pare Monceau est de venu un salon artistique et musical très frequente25. Le «grand train»
des Godebski rue Prony l’amenait à recevoir Alphonse Daudet, les Goncourt, Gioacchino Rossini, Félicien
Rops, Carolus-Duran et plusieurs autres Franęais, des mondains de preference. Les initiales CG omant
encore aujourd’hui la porte principale de certe elegante residence néo-renaissance restent un symbole pom-
pier de la conscience sociale de Godebski (ill. 9); du décor sculpté somptueux, des mosaiques démontrant
les «ancétres» de Partiste (Léonard, Michel-Ange, Dante et ... Shakespeare!), des cheminées à la Della
Robbia, on voit plus rien.
Déménageant ensuite du Ville au XVIe arrondissement, à Auteuil avec sa troisième femme, Mathilde
de la Frenaye, sculpteur elle aussi, il menait toujours une vie mondaine, par exemple en mertant en scène
des «tableaux vivants»26. Déjà à partir de 1876 il utilisait parallèlement un autre atelier extra-parisien,
à la Cave Coinard à Avon, un haut lieu de la société artistique et intellectuelle de l’époque. Non loin de
celui-ci, à la limite d’Avon et de Fontainebleau, se trouvait la maison d’été de Godebski. Après 1885,
il l’a change contrę une grande residence estivale située au bord de la Seine à Vulaines (ou Valvins). Certe
«Maison bianche» (ili. 10) voisinait la maison de Stéphane Mallarmé, celle où se trouve actuellement le
musée du poète27. Mallarmé d’ailleurs mentionne Godebski plusieurs fois dans sa correspondance. Dans une
25 Déjà à Neuilly, le petit cercie polonais sous le mécénat de Godebski profitait des concerts donnés par les amis beiges du
sculpteur, Henri Vieuxtemps et Franz Servais le jeune. Cf. J. Rosen, Wspomnienia 1860-1925, Varsovie 1933, p. 43-44.
26 Leur maison, 7 rue Gustave-Zédé, n’existe plus.
27 Je remercie Madame Aubane Lunel du Musée départamental Stéphane Mallarmé et Monsieur Patrick Daguenet pour leurs
informations concernant le milieu de Valvins et de la région.
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7. Cyprian Godebski, tombeau d’Hector Berlioz,
Paris, cimetière Montmartre. Photo A. Pieńkos
8. Cyprian Godebski, tombeau de Constantin Guys,
Paris, cimetière Pantin, 1909. Photo A. Pieńkos
situé près du pare Monceau est de venu un salon artistique et musical très frequente25. Le «grand train»
des Godebski rue Prony l’amenait à recevoir Alphonse Daudet, les Goncourt, Gioacchino Rossini, Félicien
Rops, Carolus-Duran et plusieurs autres Franęais, des mondains de preference. Les initiales CG omant
encore aujourd’hui la porte principale de certe elegante residence néo-renaissance restent un symbole pom-
pier de la conscience sociale de Godebski (ill. 9); du décor sculpté somptueux, des mosaiques démontrant
les «ancétres» de Partiste (Léonard, Michel-Ange, Dante et ... Shakespeare!), des cheminées à la Della
Robbia, on voit plus rien.
Déménageant ensuite du Ville au XVIe arrondissement, à Auteuil avec sa troisième femme, Mathilde
de la Frenaye, sculpteur elle aussi, il menait toujours une vie mondaine, par exemple en mertant en scène
des «tableaux vivants»26. Déjà à partir de 1876 il utilisait parallèlement un autre atelier extra-parisien,
à la Cave Coinard à Avon, un haut lieu de la société artistique et intellectuelle de l’époque. Non loin de
celui-ci, à la limite d’Avon et de Fontainebleau, se trouvait la maison d’été de Godebski. Après 1885,
il l’a change contrę une grande residence estivale située au bord de la Seine à Vulaines (ou Valvins). Certe
«Maison bianche» (ili. 10) voisinait la maison de Stéphane Mallarmé, celle où se trouve actuellement le
musée du poète27. Mallarmé d’ailleurs mentionne Godebski plusieurs fois dans sa correspondance. Dans une
25 Déjà à Neuilly, le petit cercie polonais sous le mécénat de Godebski profitait des concerts donnés par les amis beiges du
sculpteur, Henri Vieuxtemps et Franz Servais le jeune. Cf. J. Rosen, Wspomnienia 1860-1925, Varsovie 1933, p. 43-44.
26 Leur maison, 7 rue Gustave-Zédé, n’existe plus.
27 Je remercie Madame Aubane Lunel du Musée départamental Stéphane Mallarmé et Monsieur Patrick Daguenet pour leurs
informations concernant le milieu de Valvins et de la région.