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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 24.1980

DOI issue:
Wykopaliska i badania archeologiczne
DOI article:
Michałowski, Kazimierz: Études sur les tendances actuelles dans la pratique des fouilles archéologiques: Suggestions et idées générales pour l'établissement des "musées-sites"
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19586#0350
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sentant une institution etrangere ou un musee. Le directeur des fouilles divisait les monuments
presentes au partage en deux portions sensiblement de meme volume et valeur; le directeur du
Service des Antiąuites decidait ąuelle portion restait sur place et ąuelle pouvait etre sortie. Evi-
demrnent ce type de partage ne fut jamais suivi a la lettre, suivant le principe ,,tout ou rien”,
il laissait des possibilite de transaction et d’echanges de monuments entre les groupes. Mais le
demier mot revenait en principe au pays sur le terrain duąuel les fouilles etaient menees.

Dans les grandes lignes, le meme usage regnait au Soudan ou meme la loi prevoyait une
reduction de 50% des frais de transport pour les objets ayant obtenu la permission de sortie.
Neanmoins, predominait, meme entre les deux guerres, un usage informel concernant les devoirs
de la mission archeologiąue envers le pays de ses recherches. II arriva souvent, surtout au Proche
Orient, qu’un site partiellement explore, avec de nombreuses strates culturelles non etudiees,
etait laisse sans protection.

En ce domaine, les premieres reglementations naąuirent en Italie et en Grece. L’administration
archeologiąue italienne, tres developpee, prit en charge et sous sa protection tous les sites pre-
sentant des restes antiąues, independamment du fait s’il s’agissait de monuments degages par
les fouilles ou d’autres qui etaient toujours visibles, ne serait-ce qu’en partie. En Grece, assez
rapidement apparut 1’usage des concessions de fouilles stables, lie avec la formation d’instituts
archeologiąues etrangers. Le plus ancien — 1’Ecole Franęaise d’Athenes, fondee en 1848 —
elabora en pratiąue des principes qui ensuite furent adoptes sur les autres chantiers de fouilles.
II s’agit d’une protection constante, admettant meme 1’anastylose de certains elements d’architec-
ture, afin que 1’ensemble historiąue donnę obtienne un caractere de musee en plein-air plus ou
moins arrange.

Le meilleur exemple en est la concession de 1’Ecole Franęaise d’Athenes a Delphes.

Les methodes de conservation des sites archeologiąues eurent parfois un caractere discutable,
comme p.ex. les rćalisations d’Evans a Cnossos en Crete. Par contrę, 1’action de la mission
americaine et des autorites archeologiąues mexicaines pour la misę en ordre et la presentation
des monuments mayas au Yucatan et sur le Plateau Mexicain a joui d’une estime generale.

Un grand merite revient a 1’UNESCO, qui entreprit la misę en ordre de 1’aspect legislatif
des principes qui pourraient former la base pour une definition des devoirs reciproąues entre
les missions archeologiąues et les autorites du pays sur le terrain duąuel les fouilles sont menees.
II faut rappeller que deja la Societe des Nations s’etait interessee a ce probleme, organisant en
1937 une conference internationale sur les principes de conduite des fouilles. Małheureusement,
malgre la participation des plus eminents specialistes en ce domaine, la conference ne mena
qu’a formuler des recommandations sur les fouilles clandestines.

Une conference internationale d’experts, organisee par 1’UNESCO a Palerme au printemps
1956, a prepare un memorandum detaille sur cette ąuestion, sous formę d’une declaration qui
fut sanctionnee a 1’automne de la meme annee par 1’Assemblee Generale de 1’UNESCO a New
Delhi.

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