Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
SYSTÈME GOTHIQUE. 95

détails : c'est la chapelle de Rucccllai, construite dans l'église de S' Pancrace. Comme les dessins en
sont encore inédits, je les présente ici sons les N* 17, 18, 19 et 20.

Un pins grand théâtre s'offrit au génie de l'artiste, lorsque le pape Nicolas V.l'appela à Rome pour
lui confier la réédificatiou de S' Pierre, et la construction d'un palais d'une étendue et d'une somptuo-
sité prodigieuse. Malheureusement la mort du pontife laissa sans exécution les dessins que L. B. Al-
bert! avait déjà composés.

Ce qui reste des travaux de ce grand hoinme nous offre en général une judicieuse application de
la belle théorie de l'Art qu'il avait puisée dans ses profondes éludes sur l'antique. Fidèle aux pré-
ceptes qu'il a dictés lui-même dans son traité, il ne perdit point de vue ces conditions fondamen-
tales de toute belle architecture, simplicité, grandeur et variété dans les inventions, solidité dans la
construction, choix et convenance dans la décoration générale. Quant à ce qui concerne plus parti-
culièrement l'ordonnance et la modulaiure, ou s'aperçoit bien qu'Alberti n'était pas encore arrivé à
fixer le caractère cl les proportions des ordres avec cette précision, cette pureté, que retrouvèrent
enfin les grands maîtres du siècle suivant. La délicatesse exquise de cette partie de l'Art l'avait fait
céder la première aux atteintes de la décadence;.elle devait, par la même cause, être rendue la der-
nière à la perfection. L'indécision et la mollesse trahissaient encore, sous la main du restaurateur de
l'Architecture, la nouveauté de l'imitation des belles formes antiques. Ajoutons qu'Alberti ne prési-
dait pas lui-même à la construction des édifices dont il était le créateur («); qu'il se contentait d'en
donner des dessins, et même que les plus considérables n'ont été exécutés qu'après sa mort.

En appelant l'attention du lecteur sur les principaux ouvrages des deux célèbres artistes qui, à des
titres différent, partagent l'honneur d'avoir commencé la véritable restauration de l'Architecture,
je n'ai pas craint d'entrer dans des détails que justifiait suffisamment l'importance de celte époque 1
dans l'histoire de l'Art. Ce serait à présent dépasser les limites que je me suis prescrites, que de ,
suivre minutieusement les progrès de la renaissance, en offrant une nomenclature complète de
tous les travaux et de tous les artistes qui se font remarquer, vers le même tems, par une science et
une exécution louables. Avant de passer aux deux autres grands hommes qui, eu suivant les traces
de Brunelleschi et de L. lï. Alberti, portèrent l'Art à un renouvellement complet, je vais remplir le
court intervalle qui sépare ces deux époques, par un coup-d'ceil rapide sur quelques espèces particu-
lières de constructions que leur caractère ou leur destination rend plus remarquables.

Telles sont, sur-tout, celles de l'architecture militaire, qui a pour objet la défense des villes et
des postes importans dans le pays.

Les moyens de cette défense, ainsi que ceux de l'attaque, nous présentent nécessairement deux
époques, l'une qui précède, et l'autre qui suit l'invention de la poudre à cauon. Durant la première,
toute la force des villes consista dans la largeur cl la profondeur de leurs fossés, dans la hauteur et
l'épaisseur de leurs murailles, flanquées de tours alternativement rondes ou carrées. On sent que
ces tours étant destinées à protéger les courtines qui les séparaient, leur distance entre elles devait
être déterminée par la longueur du jet des armes : intcrvalla turrùim, dit Yitruvc, non lonqitis alla
ab alid sagittœ emissione. C'est ce que nous offrent les figures 6, 7, 8, prises de l'enceinte des murs
de Rome. Ils ont encore aujourd'hui à-peu-près la même forme qu'ils reçurent soit à l'époque où ils
furent élevés par les ordres d'Aurélicn, soit à celle où lîélisairc en fit faire la restauration complète.
Si, dans le cours des siècles qui suivirent, ce système général de fortification reçut quelques addi-
tions, elles résultèrent de la disposition particulière des lieux. Aiusi, dans la forteresse de Luccra,

(a) Nous apprciionï Je Vaiari que le* ortûUO) chargé* ito l'eiccu- ffibliotlicca eodieum mss. monasterii S. Micfiaeii's J'cnrtiirwn

«i...,.k-M-v.l,.......r.,,.:.i.-. M.. 1.-i..v.>..!,.UnreFtOCeHi.OlèWtOtoue, prt>peMurianum. Vend. [779.Cetielottre«si curiausopries rwiM'i-

Luca Fiorentina. Il pan* qu'à Ri............ Motte» di Butta du gnemeni qu'aile eomiont sur te cowctere des boramea gtiurla im-

■noin&0.|-.m hcudel.-oro.re.d'oprêîui.. I. q ,1 |, 4Jb«rlilui votre d« arti de ce lems. L'éditeur en aaigne oiaù l'objol principal:

adroneaotuci '■"■ Prmaanlùitmo vin M-ih..o ,1e Battra, ami. ï'iJetur AlberUu altudet

co dutciuimo, Afiitiinum, salve. Elle mi trouve, coJtce 103, dausla ewct, et ce tum A limitait
 
Annotationen