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ï36 ARCHITECTURE.

GèLte planche oliVc: deux parties distinctes. La première, fig- i à 19, présente des.fabriqueB du
lir moyen aga, ou du moins dont les dates précèdent le retour de la bonne architecture; la seconde
sa fig. 20 à 3j, comprend des édifices construits depuis l'époque de la renaissance jusqu'à celle dn
!" renouvellement complet. Le lecteur pourrait donc regarder le tableau que je place maintenant sous
ses yeux, comme offrant déjà une sorte de résumé de l'histoire de l'Art pendant les siècles que nous
avons parcourus. Mais je le prie de considérer que ce tableau se rapporte principalement à un genre
de constructions que, dans l'architecture civile, on devrait plus spécialement désigner sons le nom
d'architecture domestique. Les produits de cette partie de l'Art sont sans contredit les plus nom-
breux dans tous les lems : ce sont eux qui forment essentiellement nos villes, qui portent le plus
évidemment l'empreinte de nos mœurs, de notre industrie, de notre état de civilisation, de l'in-
fluence de toutes nos institutions. Mais en même tems ce sont eux qui, moins importons et moins
solides, cèdent le plus facilement à toutes les causes de destruction que le cours des ans et les vicis-
situdes des évènemens amènent sans cesse avec eux : ils se succèdent rapidement chez tous les peu-
ples, et ne laissent après quelques siècles aucune trace de leur existence. 11 a fallu que les produits
des éruptions volcaniques qui ont couvert deux villes de l'Italie, Herculanum et Pompeii, les déro-
bassent en quelque sorte à la main des hommes et à l'action du tems, pour que nous pussions
retrouver quelques habitations particulières complètes, sur cette terre encore couverte des monu-
mens de l'antiquité: et certes aujourd'hui, dans toute noire Europe, une maison qui daterait du
IXr siècle, serait un phénomène bien plus extraordinaire encore qu'une généalogie qui remonte
d'une manière authentique jusqu'à cette époque.

Pour remplir cependant jusqu'à un certain poiut la lacune inévitable que l'histoire de l'Art est
condamnée à offrir dans cette partie, et pour satisfaire autant qu'il est en moi la juste curiosité
du lecteur, je commence par lui offrir, sur cette planche, ce que j'ai pu découvrir de plus intéres-
sant en édifices particuliers du moyen âge. Ayant placé dans la table analytique tous les rensei«ne-
mtns qui concernent chaque figure, je me borne ici à un examen général.

La figure 1 offre les restes d'une tour connue à Rome sous le nom de Totre de' Conti. C'est une
de celles que, pendant le moyeu âge, l'esprit de faction et l'habitude des guerres intestines avait
tellement multipliées daus l'intérieur des villes principales de l'Italie, qu'à Pise seule, dit-on, on en
comptait plus de dix mille. On y désignait probablement sous le nom de tour chaque habitation
particulière plus ou moins propre à la défense. Celle-ci appartenait aux Conlî, famille illustre, qui
a donné à l'église un grand nombre de souverains pontifes, et qui prouve par son nom même, les
Comtes, l'ancienneté de son titre.

Cette tour a été bâtie dans le XIIe siècle, sous le règne d'Innocent III, pour le frère de ce pontife
qui était un Couli. Sa construction est un blocage revêtu, jusqu'à une certaine hauteur, d'assises
alternativement composées de recoupes de marbre blanc et de dalles de lave bleuâtre. Plus haut,
son revêtement est en briques (a). Elle est située non loin du Forum de Ncrva, dont les ruines, en-
core remarquables par le style de l'architecture, par la beauté des matériaux et par la perfection de
l'appareil, forment avec elle un de ces contrastes que l'on rencontre si souvent et qui frappent ton- ,
jours lorsqu'on parcourt la ville éternelle.

Les figures a et 3 appartiennent à une fontaine célèbre à Sienne, et qui date aussi du XIlr siècle.

(11) On apprend quel é ta il a-peu-preslo genre de ces fabriques, ou* era unabclla sa/lue granda, cou lijincstri grandi, c un turixinin
XIVe ei XV. ijectes, (■■" '.-i description qu'on foni quelques écrivains veta con un a champana, sopra gii cru una luniicru. In h fonda
p.......: era du icrns. Tels soûl deu* anciens ;.i.....listes de Bologne, • in > gliera loforno, e anduvasi tipar unponto, chafra lopalaxo c la

seharpa - tel pe pih rtove, in veia cm groisapâ ni, cru larga mon de ce genre, s'écroulo.Oo voit encore plusieuntoursà-peu-pres

dentro il nota pie afi, a avia t.- tchalte t»te da prwia -, volt*, ■• semblables dans la campagne do Rome: on les y appelle Torri varia-

ehasi lune /<• >tancic, a chadauna votta jera -nu ekamara de pic gale, à cause de la diversité de couleurs de leurs matériaux.

3; lunga, rlargapû i(>. Senza ta schalla eh' era tuia t'una sopra Ou a pensé que la toux des Conti était assise sur les fondementd'une

l'altra . tuta ,/„ „„„ f„:„ f ,. „,., „ /, necessarî chc aadavano per fabrique antique.

tutequolta itaneieinjra tomuraioche non erano uwû". D, topra gii
 
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