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LETTRE DV RO
POVR L A TRADVCTION
de louurage en langue Latine.
ON ReuerendPere}L’emulation que fay toufîours euë
\pour les gloneufes astions du feu Roy mon tres-honorè
Seigneur& Rere}ma fait desîrer l'abrege de faviepour
voir plm facilement dans vne reduction que dans fon Hijloire ge-
nerale3des vertmque je doîs imiterpourfucceder à fa reputation}
ausfi bien qùà fa Couronne : Et comme ceux que fay cboisîs pour
trauailler à cetOuurage l’ont heureufement acheue, & que je croîs
qüil nedonnerapas moinsde curiofte aux Ejtrangers,que lesmer-
ueillesqüil contient leur ontdonne d’admirationf’ejlimequepour
la gloire de cèt Ejîat/une si belle vie deuroitessre exposee en autant
de langues qùily a de Nations. Ie sçay que vom auer^ vne parfaue
intelligence des pnncipales ; Maîs pane que la Latine ess vniuer-
selie} & qùelle fujsit pour porter par tout le monde la renommee
de tout ce qui seflpajlè d’illussre fom ce regne,je meperfuade que
pour l’honneur de la Erance, & pour mon contentement particu-
lier,vousprendrez^ plaifîr defeconder l'intention de ces Autheurs,
& dîexprimer en Latin ce qùils ont exprimè en Françoîs. C’ess
auec laduîs de la Reyne Regente Madame ma Mere 3 à quoy je
vom exhorte3 & de croire que le tefmoignage que fattends de vo-
ssre ajfectwn en ce rencontre 3 me sera tres-agreable. Cependant je
prie Dieu qùil vous ait3Mon Reuerend Eere3 en fa fainte garde.
Efcrit à Paris le y. May 164.8.
Signc, LOVIS.
Et plus bas.
De Gvenegavd*
EtTur le replis,
Au Reuerend Pere Nicolaï Do£teur en Sorbonne,
& premier Regent au grand Conuent des Iacobins
de ma bonne Ville de Paris.
peS
OOO
LETTRE DV RO
POVR L A TRADVCTION
de louurage en langue Latine.
ON ReuerendPere}L’emulation que fay toufîours euë
\pour les gloneufes astions du feu Roy mon tres-honorè
Seigneur& Rere}ma fait desîrer l'abrege de faviepour
voir plm facilement dans vne reduction que dans fon Hijloire ge-
nerale3des vertmque je doîs imiterpourfucceder à fa reputation}
ausfi bien qùà fa Couronne : Et comme ceux que fay cboisîs pour
trauailler à cetOuurage l’ont heureufement acheue, & que je croîs
qüil nedonnerapas moinsde curiofte aux Ejtrangers,que lesmer-
ueillesqüil contient leur ontdonne d’admirationf’ejlimequepour
la gloire de cèt Ejîat/une si belle vie deuroitessre exposee en autant
de langues qùily a de Nations. Ie sçay que vom auer^ vne parfaue
intelligence des pnncipales ; Maîs pane que la Latine ess vniuer-
selie} & qùelle fujsit pour porter par tout le monde la renommee
de tout ce qui seflpajlè d’illussre fom ce regne,je meperfuade que
pour l’honneur de la Erance, & pour mon contentement particu-
lier,vousprendrez^ plaifîr defeconder l'intention de ces Autheurs,
& dîexprimer en Latin ce qùils ont exprimè en Françoîs. C’ess
auec laduîs de la Reyne Regente Madame ma Mere 3 à quoy je
vom exhorte3 & de croire que le tefmoignage que fattends de vo-
ssre ajfectwn en ce rencontre 3 me sera tres-agreable. Cependant je
prie Dieu qùil vous ait3Mon Reuerend Eere3 en fa fainte garde.
Efcrit à Paris le y. May 164.8.
Signc, LOVIS.
Et plus bas.
De Gvenegavd*
EtTur le replis,
Au Reuerend Pere Nicolaï Do£teur en Sorbonne,
& premier Regent au grand Conuent des Iacobins
de ma bonne Ville de Paris.
peS
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