LE BARON DE BEAULIEU,
LE COMTE DE CLERFAYT,
LE COMTE LE LATOUR, LE BARON D’ASPER, ETC.
omme la révolution brabançonne finissait, ainsi qu’une
comédie mal faite et mal jouée, et que la démocratie
belge la voyait s’achever sans en avoir retiré aucun
avantage, une autre révolution venait d’éclater qui
allait faire oublier sa sœur aînée: c’était le renverse-
ment de la royauté en France.
Dans les longues guerres défensives que la république et l’empire, issus de ce
soulèvement national, eurent à soutenir, pendant vingt-cinq ans, contre l’Europe,
plusieurs capitaines belges trouvèrent l’occasion de justifier la réputation militaire
de nos ancêtres, les uns sous la bannière du principe dynastique, les autres sous le
drapeau du principe populaire.
De ce nombre fut d’abord Jean-Pierre, baron de Beaulieu. Né le 26 octobre 1726,
à Lathuy prèsde Jodoigne, il était entré en 1742 au service de l’Autriche. Admis en
BIOGRAPHIE NATIONALE. — I. 44