le roi, commençait à traiter avec lui , et cherchait
tous les moyens possibles de se délivrer d’une armée
dont il dépendait plus que jamais. Cette armée qui
revenait triomphante demande enfin qu’on mette le
roi en justice comme la cause de tous les maux, que
ses principaux partisans soi en t punis, qu’on ordonne
à ses enfans de se soumettre , sous peine d’être décla-
rés traîtres. Le parlement ne répond rien. Cromwell
se fait présenter des requêtes par tous les régimens
de son armée , pour qu’on fafîe le procès au roi. Le
général Fairfax, assez aveuglé pour ne pas voir qu’il
agissait pour Cromwell, fait transférer le monarque
prisonnier de l’île de Wightau château de Hulst, et
de là à Windsor, sans daigner seulement en rendre
compte au parlement. Il mène l’armée à Londres,
saisit tous les postes , oblige la ville de payer qua-
rante mille livres sterling.
Le lendemain la chambre des communes veut Parlement
s’assembler -, elle trouve des soldats à la porte qui™e?rise et
chassent la plupart de ces membres presbytériens,
les anciens auteurs de tous les troubles dont ils
étaient alors les victimes ; on ne lailse entrer que les
indépendans et les presbytériens rigides, ennemis
toujours implacables de la royauté. Les membres
exclus protestent ; on déclare leur proteslation sédi-
tieuse. Ce qui restait de la chambre des communes
n’était plus qu’une troupe de bourgeois esclaves de
l’armée ; les officiers membres de cette chambre y
dominaient; la ville était asservie à l’armée; et ce
même conseil de ville, qui naguère avait pris le parti
du roi , dirigé alors par les vainqueurs, demanda par
une requête qu’on lui fît son procès.
tous les moyens possibles de se délivrer d’une armée
dont il dépendait plus que jamais. Cette armée qui
revenait triomphante demande enfin qu’on mette le
roi en justice comme la cause de tous les maux, que
ses principaux partisans soi en t punis, qu’on ordonne
à ses enfans de se soumettre , sous peine d’être décla-
rés traîtres. Le parlement ne répond rien. Cromwell
se fait présenter des requêtes par tous les régimens
de son armée , pour qu’on fafîe le procès au roi. Le
général Fairfax, assez aveuglé pour ne pas voir qu’il
agissait pour Cromwell, fait transférer le monarque
prisonnier de l’île de Wightau château de Hulst, et
de là à Windsor, sans daigner seulement en rendre
compte au parlement. Il mène l’armée à Londres,
saisit tous les postes , oblige la ville de payer qua-
rante mille livres sterling.
Le lendemain la chambre des communes veut Parlement
s’assembler -, elle trouve des soldats à la porte qui™e?rise et
chassent la plupart de ces membres presbytériens,
les anciens auteurs de tous les troubles dont ils
étaient alors les victimes ; on ne lailse entrer que les
indépendans et les presbytériens rigides, ennemis
toujours implacables de la royauté. Les membres
exclus protestent ; on déclare leur proteslation sédi-
tieuse. Ce qui restait de la chambre des communes
n’était plus qu’une troupe de bourgeois esclaves de
l’armée ; les officiers membres de cette chambre y
dominaient; la ville était asservie à l’armée; et ce
même conseil de ville, qui naguère avait pris le parti
du roi , dirigé alors par les vainqueurs, demanda par
une requête qu’on lui fît son procès.