LOUIS X I I i;
49
CHAPITRE C L X X V.
ï)e la France sous Louis XIII, jusqu'au minifi'ere
du cardinal de Richelieu. Etats - généraux tenus
en France. Adminisirationmalheitreuse. Le maré-
chal d'Ancre assiassiné ; sa femme condamnée d-
ètre brûlée. ALiniftère du duc de Luines. Guerres
civiles. Comment le cardinal de Richelieu entra
au conseil.
O N vit après la mort de Henri IV combien la Le parie-
puissance , la considération , les mœurs , l’esprit^”étd®Jrar;®
d’une nation dépendent souvent d’un seul homme, duc d’Eper-
II tenait par une administration douce et forte tous”0”^1011"6!'
1 . la regence a
les ordres de l’Etat réunis > toutes les factions anou- Marie de Me.
pies , les deux religions dans la paix , les peuplesdLCls-
dans l’abondance. La balance de l’Europe était dans iôio.
sa main par ses alliances , par ses trésors et par ses
armes. Tous ces avantages sont perdus dès la pre-
mière année de la régence de sa veuve Marie de
Médicis. Le duc G Eper non cet orgueilleux mignon
de Henri III, ennemi secret de Henri IV, déclaré
ouvertement contre ses ministres , va au parlement
le jour même que Henri est assassiné. TV Epernon était
colonel général de l’infanterie ; le régiment des gardes
était à ses ordres : il entre en mettant la main sur
la garde de son épée , et force le parlement à se
donner le droit de drsposer de la régence , droit qui
jusqu’alors n’avait appartenu qu’aux éçats-généraux-
EJffii fur les mœurs, etc. Tome IV. L)
49
CHAPITRE C L X X V.
ï)e la France sous Louis XIII, jusqu'au minifi'ere
du cardinal de Richelieu. Etats - généraux tenus
en France. Adminisirationmalheitreuse. Le maré-
chal d'Ancre assiassiné ; sa femme condamnée d-
ètre brûlée. ALiniftère du duc de Luines. Guerres
civiles. Comment le cardinal de Richelieu entra
au conseil.
O N vit après la mort de Henri IV combien la Le parie-
puissance , la considération , les mœurs , l’esprit^”étd®Jrar;®
d’une nation dépendent souvent d’un seul homme, duc d’Eper-
II tenait par une administration douce et forte tous”0”^1011"6!'
1 . la regence a
les ordres de l’Etat réunis > toutes les factions anou- Marie de Me.
pies , les deux religions dans la paix , les peuplesdLCls-
dans l’abondance. La balance de l’Europe était dans iôio.
sa main par ses alliances , par ses trésors et par ses
armes. Tous ces avantages sont perdus dès la pre-
mière année de la régence de sa veuve Marie de
Médicis. Le duc G Eper non cet orgueilleux mignon
de Henri III, ennemi secret de Henri IV, déclaré
ouvertement contre ses ministres , va au parlement
le jour même que Henri est assassiné. TV Epernon était
colonel général de l’infanterie ; le régiment des gardes
était à ses ordres : il entre en mettant la main sur
la garde de son épée , et force le parlement à se
donner le droit de drsposer de la régence , droit qui
jusqu’alors n’avait appartenu qu’aux éçats-généraux-
EJffii fur les mœurs, etc. Tome IV. L)