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https://doi.org/10.11588/diglit.49768#0282
SCULPTURE.
sais s’il y en a de plus beaux. Nous avons eu
depuis Vanlob, qui chez les étrangers même p allait;
pour le premier de son temps.
Académie Non - seulement Colbert' donna à l’académie de
^reaiiPa®1snt'fs peinture f°rme qu’eHe a aujourd’hui ; mais en
Rome. 1667 il engagea Louis XIV à en établir une a
Rome. On acheta dans cette métropole un palais
où loge le directeur. On y envoie les élèves qui
ont remporté des prix à l’académie de Paris. Ils
y sont inftruits et entretenus aux frais du roi. Ils
y deffinent les antiques. Ils étudient Raphaël et
Michel Ange. C’est un noble hommage que rendit à
Rome ancienne et nouvelle le désir de l’imiter; et
on n’a pas même cessé de rendre cet hommage ,
depuis que les immenses collections de tableaux
d’Italie amassées par le roi et par le duc d’Orléans,
et les chefs-dœuvre de sculpture que la France a
produits , nous ont mis en état de ne point cher-
cher ailleurs des maîtres.
Sculpture. C’est principalement dans la sculpture que nous
avons excellé , et dans l’art de jeter en fonte d’un
seul jet des figures équestres colosiales.
Si l’on trouvait un jour, sous des ruines , des
morceaux tels que les bains d’Apollon. , exposés aux
injures de l’air dans les bosquets de Versailles , le
tombeau du cardinal de Richelieu trop peu montré
au public , dans la chapelle de sorbonne , la statue
équestre de Louis XIV , faite à Paris pour décorer
Bordeaux , le Mercure dont Louis XV a fait présent
au roi de Prusse, et tant d’autres ouvrages égaux
à ceux que je cite ; il est à croire que ces productions
sais s’il y en a de plus beaux. Nous avons eu
depuis Vanlob, qui chez les étrangers même p allait;
pour le premier de son temps.
Académie Non - seulement Colbert' donna à l’académie de
^reaiiPa®1snt'fs peinture f°rme qu’eHe a aujourd’hui ; mais en
Rome. 1667 il engagea Louis XIV à en établir une a
Rome. On acheta dans cette métropole un palais
où loge le directeur. On y envoie les élèves qui
ont remporté des prix à l’académie de Paris. Ils
y sont inftruits et entretenus aux frais du roi. Ils
y deffinent les antiques. Ils étudient Raphaël et
Michel Ange. C’est un noble hommage que rendit à
Rome ancienne et nouvelle le désir de l’imiter; et
on n’a pas même cessé de rendre cet hommage ,
depuis que les immenses collections de tableaux
d’Italie amassées par le roi et par le duc d’Orléans,
et les chefs-dœuvre de sculpture que la France a
produits , nous ont mis en état de ne point cher-
cher ailleurs des maîtres.
Sculpture. C’est principalement dans la sculpture que nous
avons excellé , et dans l’art de jeter en fonte d’un
seul jet des figures équestres colosiales.
Si l’on trouvait un jour, sous des ruines , des
morceaux tels que les bains d’Apollon. , exposés aux
injures de l’air dans les bosquets de Versailles , le
tombeau du cardinal de Richelieu trop peu montré
au public , dans la chapelle de sorbonne , la statue
équestre de Louis XIV , faite à Paris pour décorer
Bordeaux , le Mercure dont Louis XV a fait présent
au roi de Prusse, et tant d’autres ouvrages égaux
à ceux que je cite ; il est à croire que ces productions