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https://doi.org/10.11588/diglit.4605#0077
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qu'il était facile do couvrir avec dos plaques horizontales.
C'est le même système que nous trouvons appliqué dans
le Tombeau de Mylassa et dans quelques temples indiens.
Tout autour de la chambre, au niveau du plafond,
règne une petite corniche composée d'un simple quart-de-
rond; c'est là la seule trace de décoration qu'on distingue
sur la face bien unie des parois.
Passons à présent par la seconde porte pour arriver
dans la troisième chambre, celle qui, sans doute, conte-
nait le mort. Plus petite que la précédente, elle ne laisse
pas cle se distinguer des deux autres et toujours par le
plafond. En effet, elle est voûtée en berceau, s'il est per-
mis de désigner ainsi une voûte en encorbellement, dont
1 intrados est un arc plus petit que le demi-cercle. Les
parois sud et nord sont verticales comme dans le Tom-
beau de Tantale à Smyrne l'ancienne; la dernière est à
moitié ruinée, sans cloute l'ouvrage de quelque chercheur
de trésors. Les deux parois latérales sont aussi vertica-
les jusqu'à une hauteur de 1,55 m; à ce point commence
la voûte qui, du reste, n'est formée que de deux couches
superposées, quatre blocs en tout, pour la voûte entière.
Il est évident qu'un système pareil ne présenterait pas
une grande résistance à la pression d'en haut ; on n'a qu'à
se rappeler les voûtes en ogive du Tombeau de Tantale et
du Trésor d'Atréc où le grand nombre cle couches hori-
zontales assure à la construction toute sa solidité. Aussi
l'architecte a-t-il su admirablement compenser ce défaut.,
en ménageant au-dessus de la voûte une chambre de dé-
charge pour ainsi dire, affectant, fort irrégulièrement, il
est vrai et en petit, la forme du Trésor d'Atrée. On peut,
en se bissant sur les pierres éboulées, s'introduire dans
cette pièce supérieure, par une ouverture ménagée dans
le sommet cle la voûte.—Les deux derniers blocs ont cha-
cun vers leur milieu une échancrure naturelle, ce qui
permet à un homme d'y passer.—Cette pièce est tout in-
qu'il était facile do couvrir avec dos plaques horizontales.
C'est le même système que nous trouvons appliqué dans
le Tombeau de Mylassa et dans quelques temples indiens.
Tout autour de la chambre, au niveau du plafond,
règne une petite corniche composée d'un simple quart-de-
rond; c'est là la seule trace de décoration qu'on distingue
sur la face bien unie des parois.
Passons à présent par la seconde porte pour arriver
dans la troisième chambre, celle qui, sans doute, conte-
nait le mort. Plus petite que la précédente, elle ne laisse
pas cle se distinguer des deux autres et toujours par le
plafond. En effet, elle est voûtée en berceau, s'il est per-
mis de désigner ainsi une voûte en encorbellement, dont
1 intrados est un arc plus petit que le demi-cercle. Les
parois sud et nord sont verticales comme dans le Tom-
beau de Tantale à Smyrne l'ancienne; la dernière est à
moitié ruinée, sans cloute l'ouvrage de quelque chercheur
de trésors. Les deux parois latérales sont aussi vertica-
les jusqu'à une hauteur de 1,55 m; à ce point commence
la voûte qui, du reste, n'est formée que de deux couches
superposées, quatre blocs en tout, pour la voûte entière.
Il est évident qu'un système pareil ne présenterait pas
une grande résistance à la pression d'en haut ; on n'a qu'à
se rappeler les voûtes en ogive du Tombeau de Tantale et
du Trésor d'Atréc où le grand nombre cle couches hori-
zontales assure à la construction toute sa solidité. Aussi
l'architecte a-t-il su admirablement compenser ce défaut.,
en ménageant au-dessus de la voûte une chambre de dé-
charge pour ainsi dire, affectant, fort irrégulièrement, il
est vrai et en petit, la forme du Trésor d'Atrée. On peut,
en se bissant sur les pierres éboulées, s'introduire dans
cette pièce supérieure, par une ouverture ménagée dans
le sommet cle la voûte.—Les deux derniers blocs ont cha-
cun vers leur milieu une échancrure naturelle, ce qui
permet à un homme d'y passer.—Cette pièce est tout in-