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https://doi.org/10.11588/diglit.4605#0078
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forme ; les matériaux des parois y sont rudement entassés
les uns sur les autres, une couche avançant toujours sur
la précédente ; les coins saillants n'ont pas été enlevés ;
le tout se termine en un sommet unique qui a deux mètres
de hauteur.
Tel est ce tombeau auquel nous avons assigné une place
toute spéciale dans la série des monuments de ce genre ;
en effet, il renferme des éléments si divers que son étude
offre des points fort énigmafiques. Et d'abord, quelle date
faut il lui donner ? D'un côté, les grandes proportions du
plan, la puissance des matériaux employés, l'absence de
la chaux, sembleraient indiquer une époque reculée ; de
l'autre, le fini et la régularité de la construction, la pré-
sence du couloir et surtout celle des trois chambres, sont
des preuves évidentes d'une influence hellénique. Le dé-
tail le plus intéressant est certainement celui de la substi-
tution de l'arc surbaissé à l'ogive, tout en conservant le
principe de la voûte à couches horizontales. Elle marque
un premier pas vers la voûte à claveaux, qui ne sera d'un
emploi général, dans les pays helléniques, que beaucoup
plus tard.
C'est par ce caractère particulier que le monument
semble appartenir à une époque intermédiaire, c'est-à-
dire entre celle des tumulus de Sardes et de Smyrno et
celle du temps d'Alexandre.
Voici ce que dit Mr G. Pcrrot, dans son «Histoire de
VçArt dans V(Antiquité, ffi)l. (V\ p. 280», au sujet de ce
monument.
«Ouvert depuis des siècles, ce tombeau n'a conservé ni
lit funéraire ni aucun débris qui permette de le dater,
même par approximation. L'explorateur qui le décrit in-
siste sur la régularité de l'appareil, et croit pouvoir en
induire que cette sépulture est d'un temps, où, sous l'in-
fluence de l'art grec, on avait contracté le goût d'une per-
fection à laquelle n'aspiraient pas les contemporains d'A-
lyatte et de Crésus. Cependant le style est le même que
forme ; les matériaux des parois y sont rudement entassés
les uns sur les autres, une couche avançant toujours sur
la précédente ; les coins saillants n'ont pas été enlevés ;
le tout se termine en un sommet unique qui a deux mètres
de hauteur.
Tel est ce tombeau auquel nous avons assigné une place
toute spéciale dans la série des monuments de ce genre ;
en effet, il renferme des éléments si divers que son étude
offre des points fort énigmafiques. Et d'abord, quelle date
faut il lui donner ? D'un côté, les grandes proportions du
plan, la puissance des matériaux employés, l'absence de
la chaux, sembleraient indiquer une époque reculée ; de
l'autre, le fini et la régularité de la construction, la pré-
sence du couloir et surtout celle des trois chambres, sont
des preuves évidentes d'une influence hellénique. Le dé-
tail le plus intéressant est certainement celui de la substi-
tution de l'arc surbaissé à l'ogive, tout en conservant le
principe de la voûte à couches horizontales. Elle marque
un premier pas vers la voûte à claveaux, qui ne sera d'un
emploi général, dans les pays helléniques, que beaucoup
plus tard.
C'est par ce caractère particulier que le monument
semble appartenir à une époque intermédiaire, c'est-à-
dire entre celle des tumulus de Sardes et de Smyrno et
celle du temps d'Alexandre.
Voici ce que dit Mr G. Pcrrot, dans son «Histoire de
VçArt dans V(Antiquité, ffi)l. (V\ p. 280», au sujet de ce
monument.
«Ouvert depuis des siècles, ce tombeau n'a conservé ni
lit funéraire ni aucun débris qui permette de le dater,
même par approximation. L'explorateur qui le décrit in-
siste sur la régularité de l'appareil, et croit pouvoir en
induire que cette sépulture est d'un temps, où, sous l'in-
fluence de l'art grec, on avait contracté le goût d'une per-
fection à laquelle n'aspiraient pas les contemporains d'A-
lyatte et de Crésus. Cependant le style est le même que